Communiqué

Coordination Défense de Versailles

du 13 juin 2013

 

DERNIER ACTE MANQUÉ DE C. PÉGARD À VERSAILLES :
LA SCÉNOGRAPHIE MACABRE DE L’EXPOSITION G. PENONE
PRÉFIGURE-T-ELLE LA MORT DU RÉGIME ?

 

Versailles, acteur clef de l’Art et de la Politique

« J'ai observé la politique, pendant vingt-cinq ans comme journaliste, j'ai été au cœur du cœur pendant cinq ans, là je suis dans le lieu emblématique du pouvoir » se vantait C. Pégard à son arrivée à Versailles. La politique étant d’ordre symbolique, son choix de scénarisation dialoguée de G. Penone à Versailles, pour l’exposition officielle du quadricentenaire de la naissance d’André Le Nôtre (11 juin – 31 oct. 2013) , le mythique architecte-jardinier du Roi-Soleil, ne doit-il donc pas être considérée comme la Représentation emblématique même du Régime en place ?

 

L’envers du décor

« Plus un singe monte haut, plus il montre son derrière », dit l’adage irrévérencieux des vanités politiques. J.-J. Aillagon, l’initiateur des faux « mariages » et autres « dialogues » inversés, entre l’art classique et l’art new-yorkais, faisait donc censurer par la presse toute révélation des dessous scénographiques codés de ses expositions de dérision. C’est donc bien cette signification du Symbole cachée « efficace » de l’exposition Penone qui doit être ici dévoilée !

 

Silence radio des media, Pégard sans voix

Comble d’ironie, depuis cinq ans muette sur les dessous de l’art new-yorkais, la presse se plaint aujourd’hui que la CDV n’ait pas encore fait son travail de critique d’art. Elle feint d’en déduire que le public serait aujourd’hui aux anges… Quelle myopie volontaire ! Le soir du 11 juin 2013, en effet, lors de l’inauguration de l’exposition pour les invités de marque, avec les membres du conseil municipal de Versailles, C. Pégard n’a même pas osé les accueillir aux marches du Château comme le faisait Aillagon. Quel aveu d’échec et pourquoi une telle peur du « dialogue » ?

 

Le Message de mort de Penone

Une « œuvre d’art », c’est la représentation d’une idée. Alors quelle est l’idée directrice à dégager de l’invraisemblable bric-à-brac d’objets disparates disséminés dans les jardins et au château : bronzes fossilisés de deux troncs d’arbres monstrueux dont la verticalité new-yorkaise (tels les deux fourches de Venet) brise l’harmonieuse horizontalité du château ; souches déracinées ; branches emmêlées ; arbre foudroyé ; troncs évidés ; arbre planté à l’envers racines en l’air ; fossiles en tous genres ; arbres malades aux formes tourmentées et aux branches garnies de pierres tombées du ciel… ; bosquet décomposé de l’Étoile ; etc. À la vue de l’enfilade des sections branchues d’arbre tronçonné barrant la vue du château, une femme se faisant l’interprète de tous, s’écrie furieuse à la télévision : « Je croyais voir le grand canal, c’est une impasse ! » Tout est dit ! Le gigantisme borné des arbres fossilisés de Penone massacre la perspective et la richesse des jardins à la française. Il ferme la vue, rompt le charme et rétrécit l’esprit, au lieu de l’ouvrir à l’infini comme l’y invite l’axe du Grand canal ! « Cette exposition c’est la mort ! » s’est écrié une visiteuse en découvrant la « tempête » Penone. C’est le scandale de l’année Le Nôtre ! L’évidence que le message de Mort de Penone est l’inverse du Message de Vie de Le Nôtre ! C’est C. Pégard elle-même qui, dans les Carnets de Versailles, a imprudemment révélé le secret de son choix macabre : c’est l’idée barbare du saccage de la tempête du 26 décembre 1999, mise à mort du chef d’œuvre de Le Nôtre, arrachant ses arbres et dévastant ses bosquets pour en briser le sublime ordonnancement. C’est l’image « décalée » du chaos ! Prétendre célébrer la naissance du génial jardinier Le nôtre, en scénarisant la destruction à mort de son chef d’œuvre, n’est-il pas le comble de l’outrage, du contre-sens et de la bêtise d’Etat !  Plus un singe monte haut…

Symbole politique macabre !

Mais il y a plus. Tout régime se représente dans les célébrations de ses lieux emblématiques de pouvoir dont Versailles, siège du Congrès de la République, est « le cœur du cœur » ! La 1ère exposition Pégard est une allégorie de la crise, du chaos de l’inversion des valeurs d’art, de nature et de civilisation, dont la barbarie du faux mariage homosexuel est la plus symbolique. Célébrer l’inventeur du jardin à la française, vision harmonisée de l’espace politique d’un monde ordonnée par la Raison, le bon goût et l’idéal des valeurs classiques de Beau, de Vrai et de Bien, par l’apologie d’une vision politique barbare d’un monde régie par le chaos, n’est-ce pas dévoiler les dessous idéologiques d’une Représentation emblématique macabre du règne  ! N’est-ce pas préfigurer la propre mort d’un Régime mortifère ?

 

 

Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF / Coordination Défense de Versailles

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