Communiqué de presse

Coordination Défense de Versailles

du 2 avril 2012

 

LA REINE PÉGARD AURAIT-ELLE PERDU LA TÊTE,

JUSTE À LA VEILLE DES PRÉSIDENTIELLES ?

 

Alors que son mentor de l’Elysée annonce « J’ai changé ! », Catherine Pégard aurait-elle perdu la tête d’annoncer, à la veille des présidentielles, qu’elle poursuit sans vergogne la politique d’expositions de dérision new-yorkaise d’Aillagon « version féminine » ?

Elle annonce crânement la poursuite de cette politique, honnie de tous et suicidaire, dans les Grands Appartements Royaux, le 19 juin 2012, avec la nouvelle intrusion de Joana Vasconcelos dont « tout l'art est dans le procédé d’avilissement, de la Beauté et de la Femme, de son “ Lustre-Tampax ” qui lui a valu les honneurs de la biennale de Venise » ( cf. communiqué CDV du 11 février 2012 ). Elle annonce au menu de dérision de Versailles : casseroles, couvertures et escarpins, dans la Galerie des glaces ; couverts en plastiques ( cœur de Viana ) dans le Salon de la guerre ; carafon de vin dans les jardins !...

Avec cette nouvelle dégradation du Saint des Saints de Versailles, au service de la glorification du mercantilisme et de ses fausses valeurs de pillage de notre patrimoine et de crise financière, c'est toute la valeur symbolique et artistique de Versailles qui se trouve à nouveau tournée en dérision. La trivialité de ces objets de consommation ramène la fonction de la femme à celle de ces ustensiles de cuisine. Elle poursuit la politique de dévalorisation de l’image de Versailles et de la femme déjà mise en scène par les aspirateurs « sexistes » de Koons représentant la fonction ménagère et sexuelle de la femme.

Mais dans l’article du Parisien du 31 mars 2012, (ici), Madame Pégard ne dit rien de l’emblématique “ lustre tampax ” de Vasconcelos. A-t-elle définitivement abandonnée son idée de l’exposer et si oui pourquoi  ?...

Quoi qu'il en soit, ceux qui attendaient la venue d’une femme à la tête de l’EP de Versailles, une touche de bon goût, un abandon de la politique sexiste d’Aillagon et un retour au respect de l’image de la femme, du patrimoine et des touristes, risquent de découvrir que rien n’a changé dans les rapports de pouvoir affairiste et autocratique qui pillent notre patrimoine au mépris de nos valeurs les plus précieuses. Qu’à l’image de la vulgarité ou de la beuverie, la dérision new-yorkaise déclinée « au féminin » est encore plus dégradante ou ridicule qu'au masculin.

D'ailleurs, la femme peut-elle jamais singer l’homme – qu’il soit Aillagon ou Duchamp – autrement qu’à ses dépens ?

COPIE ARTICLE PARISIEN : http://coordination-defense-de-versailles.info/doc/2012-03-31_LeParsien.pdf

 

Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles

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