LA RÉSISTANCE À L’OPPRESSION EST UN DROIT NATUREL INALIÉNABLE ET SACRÉ DE L’HOMME (Art. 2 DDH)
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APRÈS L’ATTENTAT D’AVIGNON, LE VIOL DE VERSAILLES PAR NEW-YORK MET
LA FRANCE EN SITUATION DE « GUERRE CULTURELLE » AVEC LES ÉTATS-UNIS !
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LA LOI DU TYRAN : « UN PEUPLE N’A QU’UN ENNEMI DANGEREUX, C’EST SON GOUVERNEMENT ! » (Saint-Just)
LES FAITS :
█ 1997 : publication du « Choc des civilisations » aux États-Unis par Samuel Huntington [1].
█ 2008 : publication de la lettre de la Coordination au Ministère de la Culture, appelant à la Résistance Culturelle répondant à la Guerre ouverte à Versailles contre l’Intelligence, l’Art et la Civilisation, à la suite du « sacre » du New-Yorkais Jeff Koons 1er dans les Grands Appartements Royaux et de sa dérision du Symbole culturel de la France. (lire la lettre)
█ 2011 : B. VENET, le ferrailleur New-Yorkais transforme en décharge publique la Place d’Armes et les jardins de Versailles en y installant un bric-à-brac de métal rouillé. (voir site)
En état de choc, les français – et le monde entier – découvrent avec horreur le saccage de l’image de Versailles – symbole de l’excellence de la France et de la Civilisation européenne – et les frappes « ciblées » de ses chefs d’œuvres. Mais la presse reste muette sur la signification initiatique de cette invasion barbare visant à changer le regard des Français – comme l’a avoué J.-J. Aillagon – et à la destruction totale de leurs symboles patrimoniaux au profit de l’hégémonie de New-York.
DÉCRYPTAGE ARTISTIQUE
█ IDÉOLOGIE BARBARE DE L’ART NEW-YORKAIS,
s’avançant masqué sous le nom usurpé d’« art contemporain », tient toute dans la triple inversion des valeurs du rapport à l’œuvre, à l’argent et à la beauté, proclamée par les trois oracles « new-yorkais » que sont : 1) Marcel Duchamp, « Je voudrais faire du parasitisme un des Beaux-Arts ». 2) Andy Warhold, « Le summum de l’art, c’est de faire du fric ! ». 3) Martial Raysse, « La beauté, c’est le mauvais goût ». À travers cette négation radicale des valeurs de notre Civilisation, New York vise à l’hégémonie mondiale par la destruction de la Civilisation européenne. Arrogance, solitude, bêtise, vulgarité, tromperie, saleté, tel est le modèle décrit par Andy Warhol : « À New York, il faut tout le temps nettoyer, et quand on a fini, c’est juste not dirty. En Europe, les gens nettoient beaucoup et quand ils ont fini, ce n’est pas seulement not dirty, c’est propre. Et puis il semble bien plus facile de recevoir en Europe qu’à New York. Il n’y a qu’à ouvrir grand les portes sur le jardin et manger dehors, au beau milieu des arbres et des fleurs. Alors qu’à New York, c’est curieux, la plupart du temps ça ne marche pas. En Europe le simple fait de prendre le thé dans une courée peut être merveilleux. Mais à New York c’est compliqué – si le restaurant est agréable, la nourriture est mauvaise et si la nourriture est bonne, la lumière est mauvaise, et si la lumière est bonne, les courants d’air sont mauvais. (…) « Comment osez-vous dire que la nourriture est mauvaise ? Nous n’avons jamais prétendu qu’elle était bonne. »
█ L’HARMONIE DE VERSAILLES. MOLIÈRE : « C’est un château qu’on peut nommer palais enchanté, tant
les ajustements de l’art ont bien secondé les soins que la nature a pris pour le rendre parfait ». « Il y a foule pour voir le faste, l’invention, l’ingéniosité, la splendeur, la perfection qui atteignent ici les sommets jamais égalés dans un si vaste ensemble. Cette magnificence va jusqu’à l’éblouissement. Si le soleil s’en mêle, la fascination est au rendez-vous quand l’astre se lève devant les fenêtres de la chambre du roi qui donnent sur la cour de marbre et se couche dans l’axe du grand canal en incendiant la galerie des glaces. Ainsi l’a voulu le roi soleil. »
█ DESTRUCTION «CIBLÉE» DU SYMBOLE, LA VERTICALE DE NEW-YORK BRISANT L’HORIZONTALE
dont la légèreté fait toute l’harmonie cosmique, ses griffes rouillées détrônant son centre royal !LA COORDINATION DE VERSAILLES en appelle à la mobilisation générale contre la guerre culturelle déclarée à la France par New-York.
Ce n’est plus une théorie universitaire mais une question de vie ou de mort culturelle. La menace qu’elle avait combattu dès 2008 vient de franchir un nouveau degré dans l’insupportable. Les français doivent comprendre que c’est un enjeu de Civilisation décisif pour la survie de leur pays et de « la » Civilisation.
Déjà Versailles mobilise : l’association des Riverains de l’Avenue de Paris, présidée par Guy Escudié, a déposé une requête auprès du Tribunal Administratif de Versailles « pour le retrait des barres d’acier tordues sur la place d’armes du château ».
Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles
Contact presse : euclidien@orange.fr et tel : 06 01 76 20 79
Samuel Phillips Huntington est né le 18 avril 1927 à New York. Diplômé de la prestigieuse université Yale à 18 ans, il a commencé à enseigner à Harvard à 23 ans. Il ne cessera ses cours qu’en 2007, après 58 ans de bons et loyaux services. Il était l’auteur, co-auteur ou éditeur de 17 ouvrages et 90 articles scientifiques, sur la politique américaine, la démocratisation, la politique militaire, la stratégie, ou encore la politique de développement, précise l’université dans le message posté sur son site.
Il est surtout connu à l’étranger pour sa vision du monde de l’après-guerre froide marqué par un choc de civilisations, d’abord dans un article publié en 1993 par la revue Foreign Affairs, puis dans un livre paru en français sous le titre Le Choc des civilisations (Odile Jacob, 1997).
Pour lui, « dans ce monde nouveau, la source fondamentale et première de conflit ne sera ni idéologique ni économique. Les grandes divisions au sein de l’humanité et la source principale de conflit sont culturelles. Les Etats-nations resteront les acteurs les plus puissants sur la scène internationale, mais les conflits centraux de la politique globale opposeront des nations et des groupes relevant de civilisations différentes. Le choc des civilisations dominera la politique à l’échelle planétaire. Les lignes de fracture entre civilisations seront les lignes de front des batailles du futur ». Et pour Samuel Huntington, les civilisations se définissent par rapport à leur religion de référence, le christianisme, l’islam, le bouddhisme, etc.
« CHOC DES CIVILISATIONS » CONTRE « FIN DE L’HISTOIRE »
Cette théorie constituait une sorte de réponse à l’un de ses anciens élèves, Francis Fukuyama, qui, quelques années plus tôt, publiait un livre intitulé La Fin de l’histoire et le Dernier Homme (Flammarion, 1992). Fukuyama y développait la thèse selon laquelle, après la chute du communisme, le seul espoir de l’humanité se situait dans la démocratie libérale et l’économie de marché et que cette évolution vers la modernité était « inexorable ».
The Clash of Civilizations, traduit en 39 langues, a fait l’objet de nombreuses controverses. Les uns ont reproché à son auteur de peindre un Occident assiégé par des civilisations hostiles, sans tenir compte de la « stupéfiante interdépendance de notre époque », comme l’écrivait l’intellectuel palestinien vivant aux Etats-Unis Edward Said, dans un point de vue publié par Le Monde, sous le titre « Le choc de l’ignorance ». D’autres, au contraire, se sont appuyés sur « le retour des religions » pour justifier la position d’Huntington, qui, dans le dernier chapitre de son livre, imagine les islamistes en possession de l’arme nucléaire. Les « huntingtoniens » se sont sentis confirmés dans leur crainte par les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone.
Huntington lui-même commentait avec modestie : « Les événements donnent une certaine validité à mes théories. Je préférerais qu’il en aille autrement. »