LETTRE OUVERTE A SA MAJESTE LA REINE ELISABETH II
A.-A. Upinsky
Président de la
Coordination Défense de Versailles
Sa Majesté la Reine,
Buckingham Palace, London
SW1A 1AA, Royaume-UniVersailles, ce 18 décembre 2015
Votre Majesté,
Pourquoi tant de haine de Versailles, ce chef d’œuvre enchanteur d’Art royal, symbole d’excellence culturelle admiré de tous les peuples et faisant de la France la première destination touristique au monde ?
Cet été, le monde en état de choc a assisté au paroxysme de terrorisme culturel, exécuté contre Versailles au cri de haine « Honte sur la France », par Sir Kapoor, sous le masque perfide de l’exposition « Pouvoir et Chaos » visant explicitement à plonger cette merveille d’harmonie dans le chaos ! Comment expliquer un tel acte de violence contre l’emblème de la France et de la Civilisation, siège de la plus haute instance de la République, le Congrès, en toute impunité ? Quel sens politico-religieux donner au lien « rituel » avec Votre Majesté dont s’est prévalu Sir Kapoor dans la commission de ce crime culturel d’Etat ?
Et surtout qui doit sanctionner un tel crime ? C’est pourquoi, se souvenant des excuses des Japonais pour le Vandalisme de Murakami, les Français et les amoureux de Versailles des cinq continents, se tournent aujourd’hui vers Votre Majesté – si chaleureusement accueillie à Versailles en 1957 et en 1972 lorsqu’elle disait : « Versailles est un mélange enchanteur de ce qui est, à la fois, semblable et différent dans nos deux pays. » – pour solliciter la condamnation, attendue du monde entier, de ce suprême acte de barbarie et de haine contre le symbole universel de notre Civilisation, en lui soumettant les conclusions d’enquête scientifique afin qu’instruite de ce qu’est véritablement l’exposition de terrorisme culturel « Kapoor-Versailles », elle ne puisse plus jamais dire : « Je ne savais pas » !
1) Culture ou terrorisme, Art ou anti-art de Duchamp, œuvre d’art ou arme de terreur muette ?
Depuis 2008, la Coordination Défense de Versailles a engagé le combat de Résistance à la guerre déclarée à Versailles contre l’Intelligence, l’Art et la Civilisation, sous couvert de la 1ère exposition Jeff Koons : combat de la Civilisation contre la Barbarie ! Depuis, les média n’avaient de cesse d’entretenir l’intolérable ambiguïté sur ce néo-vandalisme terroriste, présenté au fil des expositions d’art new-yorkais comme le summum de l’Art « contemporain », lorsque cet été Sir Kapoor vient de rompre tout doute, en proclamant que son but n’était pas la création mais le chaos, la destruction du Symbole et de l’Intelligence de Versailles par pur négationnisme de son essence artistique. Par ce stupéfiant aveu, Sir Kapoor rattache ainsi l’art contemporain anglo-saxon à la racine historique anglaise du Vandalisme mise en accusation par Gilbert Romme à la tribune de la Convention, le 26 octobre 1793 : « C’est ainsi que les lâches oppresseurs du peuple anglais veulent anéantir les monuments qui attestent la supériorité de nos arts et de nos génies, afin de nous replonger dans la barbarie, dans l’ignorance, et de nous vaincre en nous opprimant plus facilement ! »
A l’heure du Chaos universel, parti d’Irak en 2003 et depuis devenu planétaire : militaire, politique, intellectuel, religieux et artistique ; après les derniers attentats de Paris de novembre 2015 ayant fait déclarer au Gouvernement « la France en guerre avec le terrorisme » ; après cette mystérieuse « mondialisation du chaos », le moment n’est-il pas venu, grâce au décryptage de « la stratégie du chaos » révélée par Sir Kapoor, d’en finir avec cette Censure sans fin cachant le ressort symbolique secret qui fait de « l’Art » officiel international – se disant « contemporain » – le premier pilier culturel du Terrorisme et d’en révéler la finalité ?
Versailles est le symbole de trésor de Civilisation le plus précieux : le Beau, le Vrai et le Bien. Plonger Versailles dans le chaos, c’est déclarer la guerre au « Bien commun » de l’Humanité au profit de la Barbarie et la Servitude. Soulevé de nausée devant ce Crime des crimes, contre l’Art, contre les valeurs universelles de notre Civilisation, sans lesquelles nulle autre ne saurait exister, et contre la Liberté, la Conscience du genre humain révoltée veut comprendre comment un tel acte de barbarie et de terrorisme a été rendu possible de la part d’un pays « civilisé » et « allié », puisqu’en se prévalant du lien « rituel » avec Votre Majesté, Sir Kapoor a fait de son attentat terroriste culturel une affaire criminelle d’Etat, au plus haut niveau et aux implications géopolitiques planétaires.
2) Origine et but de cette violente attaque contre l’Esprit humain et la Culture ?
L’exposition « Chaos sur Versailles » est l’aboutissement paroxystique d’une guerre culturelle « secrète » déclenchée à Versailles en 2008, avec Jeff Koons, et révélée par la CDV dont le Communiqué du 13 juin a : 1) dénoncé l’« acte de barbarie » « Kapoor », comparé aux destructions du patrimoine de l’Humanité par l’Etat islamique en Mésopotamie ; 2) condamné comme « acte de guerre britannique contre la France[1]», 3) stigmatisé le « but » de « Détruire la Représentation du Symbole de Versailles pour interdire à la France toute possibilité de Renaissance ![2] », par « inversion » des rôles de Barbarie et de Civilisation en vue de briser le mouvement de Résistance culturel victorieux né à Versailles en 2008.
3) But avoué de Sir Kapoor, la destruction du Symbole de Versailles !
C’est le 31 mai que, tournant le dos à toute idée de création d’Art et de Beauté, pour se placer sur le sombre terrain de la destruction, Sir Kapoor a solennellement annoncé au monde entier le but de guerre 3D de son exposition « Pouvoir et chaos » – destruction, démoralisation, déstabilisation ! – du chef d’œuvre artistique de Versailles, de la « mission » quasi messianique qu’il se fixait d’accomplir contre l’axe du Mal dont Versailles représentait à ses yeux la figure emblématique à anéantir. A la question « Comment comptez-vous vous emparer du château de Versailles ? », n’a-t-il pas répondu en barbare : « J'ai eu l'idée de bouleverser l'équilibre et d'inviter le chaos. » ? N’a-t-il pas précisé son intention de nuire, en osant ajouter : « La tonalité générale de ma démarche est sombre, je l'admets [3] (sic) » ? Avec un machiavélisme consommé
n’a-t-il pas claironné qu’il axait son plan de bataille sur son « Dirty Corner », ciblé comme lieu prémédité de sa provocation : « Ce qui va interpeller le public (sic), c'est sans doute Dirty Corner, énorme sculpture en forme d'oreille (sic) posée sur le Tapis vert. Elle chamboule la vue et la vision que l'on a de Versailles[4] » ! Incitation à la haine et à la mise à mort du symbole de Versailles, aussitôt relayée par une campagne de presse complice, hystérique et jubilatoire, s’exprimant en termes de destructions sauvages : « Kapoor met Versailles à l’envers », « Kapoor brûle (sic) Versailles », « Kapoor éventre (sic) le tapis vert », etc. Devant la glorification d’une « démarche aussi sombre », de saccage et non d’embellissement de Versailles, la conscience humaine est bien obligée de conclure que le but avéré de Sir Kapoor était de plonger l’harmonie dans le chaos, la beauté suprême dans la laideur extrême, l’Art dans son contraire, c'est-à-dire le comble du vandalisme ! En un mot de plonger la Civilisation dans la Barbarie. Comme Votre Majesté ne peut qu’en convenir, il ne s’agissait donc pas d’Art mais bien d’un acte de guerre de destruction déclarée du Symbole d’enchantement et d’intelligence de Versailles !
4) L’exécution du projet de Kapoor ? C’est un acte de génocide culturel !
S’attaquer au Symbole d’un Peuple, c’est vouloir l’anéantir dans son âme, en faire un génocide culturel. C’est le plus grand crime, et un grand crime appelle un grand coupable, dont l’exécution quasi « militaire » du programme « Chaos sur Versailles », en trois actes, cet été, permet de dessiner le profil criminel de perfidie dépassant Machiavel. ACTE I. Destruction du Symbole de Versailles. C’est en toute violation de la Loi, protégeant les œuvres de l’esprit du vandalisme, et du respect dû à l’œuvre d’Art de Versailles que Sir Kapoor a pu installer ses monstruosités axées sur la Grande perspective royale d’Apollon :
1. L’épouvantable « Dirty Corner », dit « trompe » d’acier, de 60 mètres de long et 8 de haut, à demi recouvert de terre et de blocs de pierre énormes jusqu’à 25 tonnes, dont certaines peintes en rouge sang, défonçant le tapis vert, disloquant l’harmonie d’infinie de la Grande perspective et imposant sa hideuse bouche énigmatique au regard ; 2. Le répugnant « Vortex » évoquant l’idée d’un sombre broyeur à déchèterie et défonçant le Tapis vert derrière le lumineux bassin du char d’Apollon ; 3. les trois Miroirs démesurés au pied du château, empêchant les visiteurs de voir le chef d’œuvre des jardins enchanteurs de Le Nôtre tel qu’il doit être vu, en le masquant, en inversant sa Vision, pour le plonger dans le chaos et en détruire la divine harmonie. C’est ainsi qu’en inversant, en aveuglant et en brisant l’Art d’Apollon, au son des clairons médiatiques mercenaires, Sir Kapoor s’est vanté de son vandalisme destructeur des sols, des symboles et de l’image de Versailles, en incitant à la haine de ses valeurs. Cette destruction des Codes du Symbole est la signature même d’une visée de génocide culturel. ACTE II. Désarmement perfide de sa victime accusée de son propre crime. Sir Kapoor s’est ensuite prévalu du faux attentat sur son « Dirty Corner », truqué à son avantage comme l’établira l’enquête, en inversant les rôles, du Barbare et du Civilisé pour présenter son acte de vandalisme comme le « défi de l’Art » et, au contraire, la Défense du Symbole de Versailles, perfidement identifiée à son « Dirty corner » vandalisé, comme le comble de la Barbarie… Fort de cette technique d’aveuglement de sa victime transformée en Vandale, Sir Kapoor n’aura plus qu’à déclarer alors malicieusement que les inscriptions « blasphématoires » de son « Dirty Corner » doivent être conservées comme faisant corps avec son œuvre, portant la marque de sa signature artistique valant quasi aveu de paternité : « Je suis convaincu qu’il ne faut rien retirer de ces insultes, de ces mots propres à l’antisémitisme que l’on voudrait aussitôt oublier. (...) Désormais, ces mots infamants font partie de mon œuvre, la dépassent, la stigmatisent au nom de nos principes universels[5]. Une telle technique de destruction des Codes du Bien et du Mal et de l’Intelligence, par inversion des Valeurs, pour désarmer et interdire toute possibilité de « Renaissance » est la deuxième signature de génocide culturel. ACTE III. Lancer la croisade internationale de haine contre sa victime. Se prévalant de la fausse pièce à conviction du « Dirty corner » transfiguré en symbole de culpabilité de sa victime, Sir Kapoor lancera enfin son appel délirant à un autodafé mondial, le 6 septembre : « Je défie désormais les musées du monde de la montrer telle quelle, porteuse de la haine qu’elle a attirée. C’est le défi de l’art[6]. » Puis le 7 septembre, dans le magazine américain TIME, sa mise au banc des nations du pays de Molière : « Honte sur la France du seul fait d'une minorité pleine de haine[7] ! » Puis le 8 septembre, à son retour en France, le jour de sa réception à l’Elysée par le Président de la République – qui soutient son action ! – l’annonce de sa décision de faire de son « Dirty Corner » sublimé « un mémorial à notre honte[8] » mettant le monde entier à l’école de la haine de la France ! Tel est le chef d’œuvre d’art de la mystification que Sir Kapoor a osé exécuter en trois actes d’incitations à la haine et à la destruction, des codes et des valeurs essentielles, de Versailles (en tant que symbole indépassable de la Civilisation), de ses Défenseurs ( perfidement accusés d’être des criminels de droit commun et des Vandales ! ) et de la France (fer de lance du modèle européen) mis au banc d’infamie des nations. Tel est révélé dans son exécution le secret de perfidie du dessein de « génocide culturel britannique » faisant perdre jusqu’à la notion de ce que l’on est, ultime dépossession de soi-même par la destruction des symboles fondant toute identité. Comment Votre Majesté pourrait-elle ne pas convenir que cette destruction des Codes du Symbole de Versailles, emblème des Valeurs représentatives de la France et du modèle européen, est la signature absolue d’une visée de génocide culturel de notre Civilisation au « profil de perfidie criminelle » dépassant l’imagination !
5) Le tournant de l’enquête criminelle, l’effondrement de la piste officielle.
C’est le 20 septembre que Sir Kapoor va commettre l’erreur fatale d’éveiller les soupçons en s’intéressant de trop près à l’enquête ! A la question du Figaro « Comprenez-vous la décision du Tribunal de Versailles de contraindre à occulter les tags antisémites sur «Dirty Corner» ? », il prend soudain à partie l’opacité de l’enquête, l’absurdité de la situation, l’incurie des Institutions, « le débat public atone », la République… et même la Justice, qui l’a condamné à voiler les inscriptions vandalisant son « œuvre », en allant jusqu’à se comparer à une « fille violée à qui l’on ordonne d’aller se rhabiller ». Rien de moins ! Pour conclure : « Je ne peux pas accepter ça. Je me battrai pour me faire entendre. Mes avocats défendront mon droit d'artiste agressé sur le sol de la République française et j'espère qu'ils seront entendus avec la même célérité »[9]. »
C’est la « stratégie du chaos » de trop. Cette violente attaque tous azimuts va déclencher une contre-enquête scientifique aux antipodes de l’enquête officielle en panne. Les langues se délient. Comme au bon vieux temps, partie des milieux de la sécurité du Château, la rumeur d’un « coup monté » se propage en ville ! L’apprenti sorcier passe du statut de « victime » à celui de « bénéficiaire » et la règle d’or du Cui bono héritée du droit romaine – « Is fecit cui prodest », c’est celui auquel profite le crime qui l’a commis –, joue alors à plein et fait le reste. On découvre soudain la série d’évidences ignorée de la première enquête ! Que la piste privilégiée par la Sécurité Urbaine de Versailles, de prétendus « royalistes ultra conservateurs » – une tendance politique éteinte depuis 1815, il y a juste deux siècles ! – est absurde. Que les sacro-saintes règles, policières et juridiques, devant garantir le respect des faits, des réputations et de la bonne fin de l’enquête – a fortiori dans cette affaire criminelle d’Etat au plus haut niveau – ont toutes été violées[10] ! Que les opérations commandos fantômes de tags à répétition étaient impraticables sans complicité[11] haut placée. Que les risques judiciaires et financiers excluaient la folie de la série de quatre intrusions dans un lieu à « surveillance renforcée » depuis le 11 janvier [12]. Concernant le « profilage » sémantique de la pièce à conviction des « inscriptions » criminelles, on découvre enfin que Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’IRIS – spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe, et membre du CERA (Centre européen de recherche et d’action sur le racisme et l’antisémitisme ) – s’est déclaré « étonné du mélange des inscriptions », déclarant notamment : « Il y a plusieurs choses curieuses dans cette affaire », « Le sigle SS n’est pas cohérent avec le reste des inscriptions. Les intégristes catholiques et les royalistes – quoi qu’on puisse penser d’eux – ne sont pas néonazis. » « Les milieux royalistes classiques, dont l’Action Française est le principal mouvement, ne prônent pas ce type d’action [13] ».
Tout s’explique alors comme par enchantement : la paralysie de l’enquête initiale, le mutisme des média. L’empressement des « politiques » déconsidérés – complices de l’opération « Chaos sur Versailles » et en mal de légitimité – en faux dévots ivres d’allégresses du scandale à forte plus value politique, tous partis immédiatement au galop sur la « fausse piste » privilégiée pour en tirer profit : du Président du château et du Ministre de la Culture, jusqu’au au premier Ministre et au Président de la République ; s’étant tous précipités sans preuve pour crier « haro sur le baudet » de la Défense de l’Art, de la culture et de la Civilisation, pour envelopper dans leur même haine du Symbole de Versailles, partagée avec Sir Kapoor, tous les opposants de la Résistance culturelle à leur infâme politique de vandalisme de Versailles, de destruction du patrimoine moral de la France comme de la Civilisation, dont ils sont les premiers bénéficiaires puisque c’est au nom de la France qu’ils sont grassement rétribués et qu’ils sont censés la « représenter », la « défendre » et la « gouverner » …
C’est devant de telles évidences que la piste de « royalistes ultra-conservateurs » français ridiculisée s’est effondrée au profit de la piste britannique. Les rôles sont inversés. Sir Kapoor se retrouve sur la sellette. Tout lui réussissait dans les ténèbres du chaos, tout va désormais le perdre dans les lumières du retour à la raison en mettant l’affaire dans sa véritable perspective d’un génocide culturel orchestré par la puissance britannique. Libérée de ses faux-semblants, l’enquête va dès lors remonter la chaîne d’évidences de révélation en révélation jusqu’au fin mot de l’énigme liée à Votre Majesté.
6) Première révélation, le caractère « rituel » du mobile.
L’enquête de personnalité découvre alors que le 11 septembre, trois jours à peine après la date de votre record de règne, le très institutionnel Monde des Arts a publié l’information « fatale » qui va livrer le fil d’Ariane de toute l’affaire : le lien royal « rituel » féodal, indéfectible et sacré, de Votre Majesté avec Sir Kapoor, en ces termes :
— En 2013, « Il y a trois ans, Anish Kapoor s’est agenouillé devant la reine Elizabeth sous les ors de Buckingham Palace. Elle a fait les gestes rituels au-dessus de ses épaules et d’un coup de sceptre royal il est devenu Sir Anish Kapoor[14]. » « Mardi 8 septembre, Anish Kapoor s’est de nouveau agenouillé, cette fois devant l’œuvre monumentale qu’il a installée au printemps dans les jardins du château de Versailles (…) L’œuvre, Dirty Corner, venait pour la deuxième fois en trois mois d’être vandalisée par des inscriptions racistes et antisémites[15]. »
Voilà le mobile qui explique enfin la sorte de folie des grandeurs des propos quasi messianiques tenus par un Sir Kapoor gonflé d’orgueil et son état d’esprit « ultra royaliste » typiquement britannique. Voilà ce qui rend compréhensible le double visage d’un personnage se présentant à Versailles comme le champion révolutionnaire du « chaos », alors qu’en Angleterre il se révèle confi de conformisme, aucun titre ou marque de reconnaissance « traditionnelle » ne lui ayant été refusés : élu membre de la Royal Academy, en 1991, puis promu en 2013 Knight Bachelor et Commandeur de l’excellentissime ordre de l’empire britannique avec pour devise « Pour Dieu et l’empire ». Voilà qui démasque l’humour noir à double sens, de son apostrophe après « l’attentat » contre son œuvre, sonnant désormais comme un aveu : « ça c’est un coup des royalistes ! » Comment ne pas entendre, dans l’exaltation « mystique » fanatique, de royaliste ultra conservateur britannique ayant présidé à sa mission de destruction du symbole de Versailles, l’agent britannique James Bond 007 s’écriant triomphalement à la fin de l’Opération Tonnerre : « [Cette Mission], je l’ai fait[e] pour la Reine et pour mon pays » !
Avec la clef du double agenouillement de « mission accomplie » de Sir Kapoor devant Votre Majesté et le « Dirty Kapoor », l’enquête tient le fil d’Ariane de toute l’affaire. Chef d’œuvre d’hommage lige, mais aussi empoisonné associant Votre Majesté à son œuvre criminelle de destruction du Symbole de Versailles, mettant l’enquête dans sa véritable perspective d’un crime d’Etat et non plus d’une simple exposition d’art. A l’évidence, « Servir Votre Majesté », « Pour Dieu et l’Empire », est le « mobile » du crime rituel féodal du Commandeur agent spécial Sir Kapoor, dans l’accomplissement de son opération spéciale de guerre culturelle contre l’axe du Mal dont Versailles représente le Symbole honni pour l’Empire britannique : mission royale « sacrée » à accomplir contre la figure symbolique d’une France à anéantir, comme première puissance culturelle au monde, rivale de toujours de la Perfide Albion !
7) Deuxième Révélation, le caractère « démoniaque » de l’arme du crime.
Le « Dirty Corner », c’est le symbole innommable du Léviathan que Sir Kapoor avait camouflé sous le nom déroutant de « Dirty corner », pour en cacher la véritable identité en multipliant à plaisir les fausses pistes, anatomiques, sexuelles, sémantiques ou politiques en la qualifiant de : forme d’oreille, « Her ou She », « Vagin de la reine qui prend le pouvoir », etc. Mais l’enquête a révélé la terrible vérité : son caractère démoniaque ! Le « Dirty Corner », cette figure d’Enfer, autour de laquelle tourne toute son œuvre, Sir Kapoor en a donné la définition lors de son exposition du Grand Palais de Paris en 2011 : « Le Léviathan, c’est le monstre du chaos, le monstre marin évoqué dans la Bible, ce démon de l’enfer figuré au Moyen-Âge sous forme d’une gueule ouverte qui avale les âmes, représentée comme l’entrée des Enfers ». C’est la bête de l’Apocalypse de Saint Jean vaincue par « la femme revêtue du soleil, la lune sous les pieds », celle contre laquelle « de sa gueule le serpent lança un vrai fleuve afin de la noyer », celle au secours de laquelle vint « la terre » qui « ouvrit la bouche et absorba le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule[16] ». C’est la bête à laquelle « il fut donné une bouche proférant des paroles arrogantes et blasphématoire [17] ».
Cette figure du Léviathan, l’« arme du crime symbolique » ourdie contre Versailles, Sir Kapoor l’a très précisément dressée là où il l’avait annoncée, plantée en plein milieu de la scène de crime, au point de mire le plus prestigieux de l’axe Est-Ouest de l’allée royale d’Apollon passant par la chambre du Roi. Cette bête démoniaque à engloutir les âmes et à proférer des blasphèmes, il suffit de la regarder défiant le Palais du Grand Roi, apostée juste en face du château, dans l’axe de la Grande perspective aquatique du Grand canal, pour reconnaître sa Gueule ouverte de l’Enfer et du chaos dans la « bouche » béante du « Dirty Corner » – sa « trompe » – entourés des paroles « arrogantes et blasphématoires » des tags masqués d’or, narguant de haine le Symbole d’harmonie enchantée du Roi Soleil : ce symbole de Beauté du Dieu de Le Nôtre, voué par Sir Kapoor à être englouti dans l’enfer souterrain, enfoui par ses soins au dessous des jardins enchantés à la française symbolisant le Paradis. Cet enfer, Sir Kapoor n’a cessé d’en donner malicieusement les indices, indécryptable au « profane » avec l’évocation de la couleur « pourpre »ou « rouge » (de la « bête » infernale), des dessous infernaux du « Dirty Corner » (partiellement couvert de terre » au lieu « souterrain d’un ordre parfait dessiné par Le Nôtre pour servir la grandeur du Roi [et la gloire de Dieu] »), du feu, et des pièces dispersés dans les jardins représentant l’aspiration dans les ténèbres de l’enfer : en particulier le « Vortex » – de trois mètres de profondeur – au nom révélateur de « Descension » [dans les ténèbres de l’Enfer], de son projet : « Ma démarche est sombre je l’admets » ?
Quelle est la révélation de cette Gueule d’enfer ? Le Léviathan, c’est le sombre monstre symbolisant la force et le pouvoir du Mal ! En substituant le symbole « démoniaque » de la Gueule du Léviathan s’enfonçant dans les enfers, comme acteur principal de sa scénographie, au symbole « divin » du char d’Apollon lumineux s’envolant dans les cieux au dessus du château du Roi Soleil, Sir Kapoor signifie qu’en adoptant la « stratégie du Léviathan », il a fait le « choix du Mal ». Il avoue que pour vaincre les forces du Bien d’Apollon, le pouvoir symbolique de Versailles matrice du rayonnement de la France, il doit faire appel aux forces « démoniaques » du Mal du Léviathan qu’il prend résolument comme « Symbole » d’inspiration de son œuvre de destruction. Que pour détruire le Symbole bienfaisant de Versailles par la « stratégie du chaos », il n’hésite pas à inverser l’axe du Mal à l’axe du Bien, afin de d’assurer l’hégémonie culturelle de l’Empire anglo-saxon, par la mise en œuvre délibérée, comme arme du crime, du Symbole « démoniaque » du Léviathan c’est-à-dire du Diable représentant l’axe du Mal. Par son agenouillement rituel au nom de Votre Majesté, enfin, il identifie le Léviathan à la puissance britannique et la puissance britannique à la « Bête qui monte de la mer ». Faire le « choix du Mal » pris comme arme « démoniaque » du crime pour détruire le Bien, dans sa représentation symbolique de Versailles, faire ce « Pacte avec le diable » du Léviathan contracté en Votre Nom pour gagner la guerre culturelle et accomplir son acte de génocide culturel contre la France, tel est l’atroce secret que Sir Kapoor a tout fait pour cacher !
8) Troisième Révélation, le « mode opératoire » d’aveuglement « théologique » secret de la scène de crime.
Une œuvre, c’est une idée. Et l’idée de la scénographie de Sir Kapoor se dévoile à la lecture de la mise en garde de Baudelaire, l’auteur visionnaire des Fleurs du Mal : « Mes chers frères n’oubliez jamais, quand vous entendez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! » L’Apocalypse, c’est le « combat final » « des forces du bien et du mal » qui, selon Saint Jean, doit clôturer l’histoire humaine par le triomphe et le retour du Verbe de Dieu. L’idée du chef d’œuvre infernal de Sir Kapoor, qui le place au sommet de l’art britannique officiel, c’était de faire à Versailles une mise en scène inversée de l’Apocalypse à la gloire de la victoire finale du Diable sur Dieu, au profit de l’Empire Britannique. Il y montre face à face, la France et la Grande Bretagne, les deux modèles de vision globale du monde divisant l’Occident comme représentant les deux camps opposés « des forces du bien et du mal ». Il y proclame le triomphe total du « modèle britannique » : 1. En « Art », par son « Descenseur » symbolisant la descente aux Enfers des valeurs du Beau englouties par la Gueule du Léviathan opposé au Symbole d’ascension d’Apollon ; 2. En « Politique », par son Léviathan britannique triomphal sur la France du Roi-Soleil plongée dans le chaos ; 3. En «Théologie» par la victoire systématique du « malin » sur le « divin », du Mensonge sur la Vérité, de l’Agresseur sur sa Victime, de l’Injustice sur le Droit : en un mot des Ténèbres sur la Lumière et de l’axe du Mal sur l’axe du Bien.
Un tableau inversé de l’Apocalypse représentant un « Pacte avec le Diable » de l’Empire britannique ! Tel est le sens atroce de la scène de crime théologique que Sir Kapoor a imposé à Versailles et qui n’avait aucune chance d’être accepté si le retournement de sens « diabolique » de son histoire « apocalyptique » n’avait été perfidement cachée à ses victimes aveuglées – le Public, la France, le Monde entier ! – par un stratagème d’aveuglement, comme l’a avoué le Président Pégard du château en présentant « l’exposition d’art contemporain » d’« Anish Kapoor qui, conclut-elle, nous entraine à Versailles, dans une histoire cachée » :« Les miroirs si liés à Versailles le déforment. C’est un monde au bord du basculement » !
Pour aveugler l’esprit, il fallait un miroir déformant le regard. Le symbole du « mode opératoire » d’aveuglement théologique de la scène de crime, « la plus belle des ruses [permettant de nous] persuader qu’il [le Diable de Baudelaire] n’existe pas », Sir Kapoor l’a matérialisé dans son groupe de miroirs surplombant le Léviathan dont il est le complément indissociable. C’est son « C-Curve », miroir à double sens, aposté juste devant le château. « D’un côté, il en reflète la façade. L’autre côté fait face à la grande perspective nous mettant la tête en bas et envoyant les jardins dans le ciel[18] ». C’est le symbole d’inversion démoniaque permettant au Mal de triompher du Bien, par cette arme d’aveuglement des Valeurs inversées, dont le mode opératoire a si bien été décrit par Molière dans son Tartuffe en une phrase : « Je l’ai mis au point de tout voir sans rien croire ». Son mécanisme repose sur une double inversion des Valeurs (de Bien et de Mal) et des Positions (Ascension et Descension) permettant d’inverser les rôles dans toute représentation en démoralisant la victime. C’est bien ce ressort terroriste secret de la victoire britannique, symbolisé par le miroir d’inversion-aveuglement C-Curve, tétanisant sa victime en l’aveuglant pour l’empêcher de voir la grille de lecture salvatrice, que nous avons vu à l’œuvre cet été, à Versailles, en trois actes dans« la stratégie du chaos culturel » exécutée par Sir Kapoor pour exécuter son plan de génocide culturel des symboles, l’agresseur se faisant passer pour l’agressé, en se prévalant d’une fausse piste pour inciter à la haine universelle de la victime désarmée en se prévalant d’une indignation contrefaite ! « Semez le chaos chez l’ennemi, répandez la terreur ! », dit l’agent secret d’intoxication Ian Flemming au service de sa Majesté, le créateur de James Bond, oui ! mais pas au hasard, au profit de l’Empire Britannique !
L’exemple moderne le plus fameux de ce ressort de Mystification en tenaille n’est-il celui lui de l’opération Bodyguard de couverture de l’opération Neptune de débarquement en 1944 ? C’est la constante de la méthode « excentrique » de guerre britannique théorisée par le célèbre capitaine Liddell Hart : « La paralysie plus que la destruction est le but véritable de la guerre. Cette paralysie vient de la désorganisation et de son équivalent moral la démoralisation. Pour la créer, il n’est pas toujours nécessaire de démolir ; la peur peut suffire. Ce qu’il faut faire ? 1. Choisissez la ligne la moins normale, la plus inattendue ; 2. Exploitez la ligne de moindre résistance aussi longtemps que vous pouvez. 3. Entamez des opérations ayant plusieurs objectifs. N’avoir qu’un objectif, c’est vouloir y renoncer. De ces axiomes se dégage une vérité essentielle : il faut pour vaincre résoudre deux problèmes : désorganiser et exploiter. » Ajoutons que dans cette guerre de « gentlemen » où le secret est la clef : « Il faut pour faire un grand chef non seulement posséder un bon sens énorme, avoir une capacité de raisonnement et de l’imagination, mais encore un talent de prestidigitation, une touche originale et machiavélique qui laisse l’ennemi pantois aussi bien que battu…... » Qui ne reconnaîtrait là le « modèle de la stratégie du chaos culturel » de Sir Kapoor adoubé Commandeur de l’excellentissime ordre de l’Empire britannique par Votre Majesté ?
Mais, au delà d’une idée du chaos informe, quel est alors le ressort théologique secret du Symbole du C-Curve d’aveuglement permettant d’orienter les esprits ? C’est cette affirmation « inversée » qui paralyse l’intelligence de la victime « tétanisée » devant l’exactitude de la Vérité « inverse ». C’est cette exacte Vérité de la Vision inversée du château et de la Grande perspective, du Léviathan et d’Apollon, de l’Enfer et du Ciel et par la même du Diable et de Dieu, que signifie le C-Curve de Sir Kapoor. Le Symbole mystificateur de ce Miroir d’inversion aveuglante, paralysant l’esprit en renvoyant dans son œil exactement l’image inverse de sa pensée, est bien celui du « Crime contre l’Esprit » qui consiste : non pas à nier la Vérité pour la Vérité, mais à affirmer au contraire, que l’exact contraire de la Vérité est la Vérité. C’est lui qui, cet été, a permis à Versailles d’imposer le choix du Mal au nom aveuglant de la Morale, de la Laideur chaotique au nom enchanteur de la Beauté ; de l’incitation à la Haine de la France au nom désarmant de l’Amour de son patrimoine et de sa langue ; de la Révolte contre Dieu créateur au nom mystificateur de la Liberté de création. C’est lui qui, historiquement, a valu à l’Angleterre son qualificatif de « Perfide Albion », lui qui explique la stupéfiante montée en puissance ininterrompue de l’axe anglo-saxon depuis trois siècles jusqu’à sa suprématie actuelle.
En projetant l’art britannique au sommet de l’Art « contemporain » officiel, par son tableau inversé de l’Apocalypse, Sir Kapoor en a révélé en cachette la pointe symbolique suprême de la pyramide « théologique » des Valeurs britanniques : la « Mort spirituelle[19] » par descente aux Enfers, du Léviathan, se substituant à la Vie, par ascension et Résurrection des jardins d’Apollon de Le Nôtre voués à la gloire de Dieu (dont la représentation du Christ-Apollon figurant dans les catacombes, et la Croix du Grand canal, sont au nombre des représentation d’un symbolisme chrétien relevé). Et la « Mort spirituelle », n’est-elle pas le triomphe accompli du ressort d’aveuglement théologique ?
L’art est le système de représentation des « élites »! L’Art a toujours représenté la pyramide des symboles « théologiques », surplombant la politique et dictant aux élites dirigeantes leurs motivations, leurs schémas de pensée et leurs manières d’agir, au service des forces du Bien ou du Mal. En représentant à Versailles, le lieu le plus prestigieux au monde, le plus chargé de symboles, l’emblème même de la Civilisation universelle – et au nom de Votre Majesté – sa scène inversée de l’Apocalypse à la gloire du triomphe du Diable et de l’Empire Britannique, identifié à la Bête qui monte de la mer, Sir Kapoor apporte aujourd’hui l’inestimable preuve, aux yeux du monde entier, que la grille de lecture théologique « apocalyptique » de Saint Jean est bien toujours celle des élites britanniques. Que c’est elle qui assure leur suprématie sur le Monde par le « Choix du Mal », la « stratégie du chaos » visant au génocide culturel universel. Qu’une telle suprématie ne saurait s’exercer autrement que sous couvert de son ressort secret d’aveuglement suprême des Esprits représenté par le Miroir d’inversion du C-Curve de Sir Kapoor qui symbolise l’inexpiable Crime contre l’Esprit de la théologie contre lequel il n’y aura pas de rémission : celui de la lumière aveuglante de Lucifer promettant aux adeptes de son pacte : « Adore-moi et tu gouverneras le Monde » ! Comment Votre Majesté pourrait elle-accepter une telle « révélation théologique » de Sir Kapoor – faite au monde entier et en Son Nom – de l’origine résolument « démoniaque » de la puissance britannique basée sur l’aveuglement !
9) Le suprême scandale du « Pacte avec le Diable » au nom de Votre Majesté !
« Adore-moi et tu gouverneras le monde ! », c’est sur le scandale des scandales « théologique » de ce « Pacte avec le Diable », cet inexpiable « Crime contre Dieu » menaçant de plonger le Symbole de Votre Majesté dans la Gueule d’Enfer du Léviathan, que se conclut l’enquête criminelle !
Loin de n’être qu’une figure littéraire de fiction à la Faust, le « Pacte avec le Diable » du Léviathan de Versailles constitue la grille de lecture secrète, le « mode opératoire » de la machine de guerre britannique de conquête du monde. A l’image du « Chaos sur Versailles » – d’aveuglement, de pillage et d’asservissement de la France ! – il révèle ce qui est totalement inconcevable pour celui qui a fait le « Choix du Bien » pour réussir « en tout bien, tout honneur et toute Vérité ». Le fait qu’en faisant le choix inverse, « le Choix du Mal » pour réussir, « en tout mal, toute ignominie et tout Mensonge », les perspectives de conquête du Pouvoir pour le Pouvoir sont illimités. Inverser le regard, à l’école du Miroir d’aveuglement de Sir Kapoor, de sa « réussite » prédatrice, permet de découvrir que le trésor de Faust de Goethe – basé sur l’inversion du mot « Verbe » en « Pouvoir » – est à portée de la main ! « Echange Pouvoir contre Pourriture ! » d’âme. In fine, l’ultime leçon de perfidie de la Vision inversée de l’Apocalypse de Sir Kapoor montre comment la recette d’inversion « morale » du regard permet – au prix du choix de Satan sur Dieu – de faire triompher le Mensonge sur la Vérité, les forces du Mal sur les forces du Bien, au profit exclusif du pouvoir de l’Empire et de Votre Majesté : « Rule Britannia ! »
Devant un tel « Crime contre Dieu », chacun se demande alors comment Sir Kapoor, pour commettre un tel forfait, aurait pu oser se prévaloir d’un mandat « féodal » sacré de Votre Majesté, « au nom d’une cause folle et d’un dieu trahi[20] », sinon parce que l’enjeu d’une telle furie est bien une ambition britannique de Pouvoir gigantesque, à la mesure du monstrueux attentat ourdi contre Versailles et contre la France, comme fer de lance de Civilisation offrant une alternative à la Barbarie anglo-saxonne ?
L’axe anglo-saxon sait, en effet, combien l’avenir du Monde est suspendu à la France, pivot de la Civilisation ! Comme le rappelait Kennedy en 1962, la France est par construction la « première puissance culturelle au monde », l’emblème d’excellence de la Civilisation européenne. S’attaquer à son Symbole de Versailles pour le « désactiver », le « contrôler », l’« annihiler », est l’objectif vital pour l’avenir de l’hégémonie globale anglo-saxonne. On en trouve la preuve dans le « french bashing » obsessionnel des anglo-saxons et l’aveu de notre dernier témoin d’enquête, Zbigniew Brzezinsky, conseiller à la sécurité des Etats-Unis. Dans son exposé stratégique des « Civilisations comme protagonistes de l’Histoire , il atteste que la « stratégie du chaos » britannique est le moyen idéal pour le « petit » (anglo-saxon) de dominer le « grand » (eurasien) en le disloquant, que le pouvoir culturel est le premier des « quatre domaines clefs qui font une puissance globale[21] » et que la « domination politique » coloniale de « L’Europe [en fait ] la tête de pont stratégique fondamentale de l’Amérique » vis-à-vis de l’Eurasie.
Nul ne peut comprendre la finalité génocidaire de « l’acte de guerre britannique » de cet été, s’il n’a en tête la grille de lecture domino de la géopolitique culturelle du Monde de demain : « Tenir la pièce maîtresse de Versailles – Symbole universel de la Civilisation européenne – sur le grand échiquier de l’hégémonie culturelle, c’est tenir la France ; c’est tenir son pivot culturel sans lequel l’Europe – a fortiori l’un quelconque de ses pays – ne sauraient accéder au statut de puissance globale ; c’est empêcher la Civilisation européenne de (re)devenir un protagoniste de l’Histoire ; c’est maintenir l’Europe dans sa situation actuelle « coloniale » de « domination politique », d’impuissance humiliante et dégradante, comme pitoyable tête de pont stratégique fondamentale de l’Amérique » et de l’axe anglo-saxon.
La finalité du génocide du Symbole de Versailles, recélant le trésor des Lumières de notre Civilisation pour aveugler l’esprit des Peuples, provoquer leur Mort spirituelle, les désarmer et les livrer sans défense au pillage, est bien l’enjeu caché du Crime contre l’Esprit : le Pouvoir pour le Pouvoir au sens le plus démoniaque du terme. La monstruosité du « Pacte avec le diable » de l’opération Léviathan est donc en parfaite adéquation avec l’importance de son but de guerre criminel : rien de moins que le contrôle total du « soft power » planétaire, c'est-à-dire intégral de la matière grise de l’Esprit humain, au prix spirituel du « Choix du Mal », pour le Mal, c’est-à-dire de la « Mort de Dieu » lui-même, d’une importance stratégique sans commune mesure avec l’or noir objet de tant de crimes !
Mais aujourd’hui, par un prodige inouï, la Vérité éclate enfin, le piège se retourne ! L’attentat contre Versailles que Sir Kapoor voulait voir tourner à la « Honte sur la France » et à sa Mort culturelle, désormais décrypté, tourne à sa Résurrection en se faisant planche de salut par la révélation de la monstruosité même de son crime. La Vision d’horreur d’un Pouvoir fondant sa domination du Monde sur le « Choix du Mal » porte en elle-même son remède en intimant à l’Esprit humain, comme condition de survie morale, l’ordre de faire l’inverse : le « Choix du Bien », le seul possible. Le Monde n’a plus le choix. Pour se libérer de ses chaînes, il doit rompre le ressort de cet aveuglement qui, à l’image de Versailles plongé dans le chaos, aveugle l’Humanité dans tous les domaines de l’Esprit : l’art, les média, la politique, l’idéologie, la finance, la morale, les lois, etc. Pour retrouver la vue, il doit impérativement se libérer de l’enchantement maléfique du Miroir d’inversion C-Curve !
Seule solution : retourner le Symbole du « Miroir » d’aveuglement contre lui-même afin de retrouver la véritable Vision du Monde : exactement l’inverse de celle imposée par les Média anglo-saxons ! Tel Sir Kapoor se présentant comme victime du Vandalisme, alors qu’il se révèle acteur d’un génocide culturel ; tel l’hymne à la Démocratie, se révélant en Irak faux nez de l’impérialisme anglo-saxon ; telle la République Française se disant Laïque et de Bien commun, se révélant à Versailles faux nez de la Royauté britannique de droit divin et ennemie de Versailles, haut lieu de la République et des Valeurs de la France ; etc. C’est par cette inversion systématique quasi « mot à mot » du message dominant anglo-saxon, et ainsi seulement, que la Civilisation pourra se libérer des chaînes du modèle anglo-saxon placé par Sir Kapoor sous le Symbole « démoniaque » du Léviathan de Ténèbres et de Mort, pour retrouver la Liberté et l’art de vivre du « modèle français » placé sous le Symbole « divin », de Lumière et de Résurrection, de Versailles. La haine de Versailles se révélant haine de Dieu, l’amour de Versailles ne saurait être autre chose que l’amour de Dieu. C’est ainsi par inversion « quasi mathématique » de la grille de lecture du Problème que se déduit ainsi la Solution. Selon la propre classification « apocalyptique » binaire de Sir Kapoor, refuser la Servitude du « Pacte avec le Diable », ce sera nécessairement renouer avec la Liberté du « Pacte avec Dieu », principe premier de toutes les Valeurs de l’Esprit dans la déclinaison des créations d’Art à la source de l’émerveillement culturel des paysages, de l’architecture, des Arts et Lettres de l’Europe : le Beau, le Vrai et le Bien[22].
Mémorial à la honte de la « Perfide Albion ». Telles sont les deux issues théologiques inverses de la scène de crime entre le « modèle britannique » du chaos et la Mort spirituelle (du « Choix du Mal ») et le « modèle français » de l’art de vivre et de la Liberté (du « Choix du Bien »). Autant l’’une consacre le « Symbole de Versailles » comme glorieux pivot de la Résistance au génocide culturel britannique : comme « Mémorial de la Liberté de l’Esprit ». Autant l’autre stigmatise le « Symbole de la Gueule d’Enfer du Léviathan » comme « Mémorial du génocide culturel de Versailles » à la « Honte de la Perfide Albion » à raison de son Crime contre l’Esprit humain et du « Pacte avec le Diable » contracté par Sir Kapoor au nom de Votre Majesté !
10) L’ultime Symbole du SID’ART, d’inoculation de la Haine du Soi !
Mais il y a plus atroce encore ! Il apparaît que la « stratégie du chaos » 3D – destruction, démoralisation, déstabilisation – prise par Sir Kapoor dans son opération d’intoxication et de génocide culturel de Versailles, pour aveugler et neutraliser toute défense, utilise le même « mode opératoire » « symbolique » que le virus du VIH.
L’infection de ce « perfide » virus de l’immunodéficience humaine, conduisant à la transformation définitive de la « cellule hôte », vise à la désorganisation, l’affaiblissement et la destruction des cellules du système immunitaire, chargé de repérer et d’éliminer les éléments étrangers pathogènes de notre organisme (virus, bactéries, parasites, etc.) qui, de plus en plus faible, ne parvient plus à les éliminer. La pathologie « auto-immune » résultant de cet affaiblissement conduit au retournement contre lui-même du système de défense de l’organisme qui s’attaque à ses constituants normaux qu’il assimile à des « corps « étrangers ». Il semble se « suicider », ses anti-anticorps attaquent les anticorps chargés de chasser les éléments étrangers pathogènes. Mis par le VIH dans l’aveuglement de sa propre capacité de défense, fondée sur la reconnaissance du « soi » et du « non soi » ennemi, le système immunitaire finit par succomber et le Sida ( Syndrome de l’immunodéficience acquise), dernier stade de l’infection du VIH fait alors son œuvre de mort si un traitement tel que la trithérapie n’a pu enrayer sa marche inexorable.
Aveuglement de l’opération Kapoor obtenue par intoxication de VIH ( Violence, Imposture, Haine), invisibilité de l’infection non signalée par les Média, « suicide » apparent, attaque des défenseurs par les autorités chargés de protéger le château, désarmement du « système immunitaire » de défense de l’Art par perte du discernement entre le « soi » du respect de l’œuvre et le « non soi » du Vandalisme, stade ultime de l’intoxication du VIH par la dissémination du chaos final fin septembre , etc. Une telle coïncidence de perfidie criminelle du « mode opératoire » d’aveuglement du VIH avec celui de Sir Kapoor, allant jusqu’à la perte de tout discernement, de toute conscience de soi-même, de toute reconnaissance de son prédateur ennemi, consacre l’exposition du Léviathan comme Symbole du SID’ART, syndrome de l’immunodéficience artistique de cet « art contemporain anglo-saxon » conçu comme moyen idéal de contrôle total de la matière grise (Softpower) planétaire, de génocide culturel et d’asservissement des peuples : d’aveuglement des Esprits et de Haine du Soi comme arme absolue de Pouvoir interdisant toute Renaissance !
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Devant un tel « Mémorial à la honte de la Perfide Albion »
— que Sir Kapoor voulait ériger à la « Honte de la France » -, un tel Symbole d’aveuglement du SID’ART fonctionnant à l’image du VIH, l’esprit reste confondu ! Quelle Royauté de Droit Divin, censée régner « au nom de Dieu », mais apparaissant soudain aux yeux du Monde entier comme voulant assurer sa suprématie chaotique sur le Monde « au nom du Diable », pourrait résister à un tel scandale ?
Voici la Révélation libératrice en cours d’écriture - de Salut public - dont Votre Majesté doit être convaincue ! Mis en pleine Lumière, nul « Pacte avec le Diable » d’un quelconque Gouvernement ne saurait survivre à terme ! Le « monde au bord du basculement (C. Pégard )», en proie à l’universelle « stratégie du chaos britannique », est en passe de comprendre que son malheur n’est pas le fait du hasard. Que la destruction symbolique de Versailles par le chaos, cet été 2015, est le « mode opératoire », le signe annonciateur du «chaos apocalyptique» dans lequel la perfidie anglo-saxonne plonge aujourd’hui la planète entière pour la dominer « globalement » par l’aveuglement symbolique du SID’ART. Que la France, le Monde aveuglé, ne pourront sortir de ce cauchemar qu’en tirant tous les enseignements du Mémorial à la Honte du Léviathan britannique et du Symbole du SID’ART. Qu’en procédant – par une trithérapie de choc, théologique, symbolique et politique - à la « Refondation intellectuelle » s’imposant pour : 1. Recouvrer la Vu et la Liberté de discerner le soi et le non soi ; 2. « Voir » le véritable ennemi et ses alliés se présentant comme ami du « soi» : l’Empire anglo-saxon identifié par Sir Kapoor à la Bête de l’Apocalypse qui monte de la mer ! ; 3. Gagner la guerre de l’Intelligence et retrouver l’enchantement de la Civilisation dont Versailles est le Symbole !
Gouverner au nom de Dieu ou du Diable ?
Pour Votre Majesté, sur le grand échiquier noir et blanc de la théologie où il n’y a de choix qu’entre une chose et son inverse, c’est maintenant l’heure du choix décisif entre les deux protagonistes « irréconciliables » de l’Apocalypse, pour déclarer au nom duquel, Dieu d’Amour ou Diable de Haine, Elle entend régner après la révélation de son lien « rituel » avec la mission Léviathan de Sir Kapoor qu’elle ne peut plus désormais que consacrer ou désavouer !
A l’école de votre mentor Sir Winston Churchill qui, lors des réunions de l’ultra secret LCS (chargé de l’opération Fortitude, une des plus grande mystification des temps modernes), prenait ses décisions sous l’égide du Symbole de Pan - ce dieu à la flûte enchantée rendant fous ceux qui le voyaient ! -, lequel allez-vous choisir pour prendre la suprême décision engageant la crédibilité du principe « de droit divin » auquel se trouvent suspendus le pouvoir symbolique et la légitimité de Votre couronne :
— En tant que reine d’Angleterre, allez-vous justifier l’acte de Vandalisme et de saccage de l’enchantement du château du Roi-Soleil, l’incitation à la Haine du Symbole de Beauté et d’Intelligence de Versailles par l’exposition du Léviathan « Chaos sur Versailles » de Sir Kapoor ? Allez-vous avaliser son identification de l’Empire britannique à la Bête de l’Apocalypse qui monte de la mer ?
— En tant que commandant en chef des armées, allez-vous justifier l’acte de guerre britannique et de génocide culturel du Symbole de Versailles commis par Sir Kapoor contre une puissance alliée ?
— En tant que gouverneur suprême de l’Eglise d’Angleterre et défenseur de la foi, allez-vous condamner le Crime des crimes de Sir Kapoor contre l’Esprit ? Ce « Pacte avec le Diable » - « Singe de Dieu » et maître en contrefaçon -, ce crime contre Dieu « trahi » qu’il a eu l’audace de commettre au nom de sa devise « Pour Dieu et l’Empire » et de Votre propre Devise royale « Dieu et mon droit » !
En un mot, pour ce Crime des crimes du Léviathan, commis au nom de « Dieu et mon Droit », allez-vous déchoir Sir Kapoor de ses dignités de Knight Bachelor et de Commandeur de l’excellentissime Ordre de Empire britannique ? En Vérité, allez-vous le juger : « Guilty or not guilty » ? « Gouverner au nom de Dieu ou du Diable », « Etre ou ne pas être ? » de Droit divin, telle est désormais l’incontournable question à laquelle se voit suspendu l’avenir de Votre Couronne aux yeux du monde entier, en proie au chaos et avide de comprendre. La Conscience du genre humain - les Français, vos sujets, l’Empire et le Monde entier - sont dans l’attente de Votre réponse ! Faute de quoi, dans le miroir d’inversion de Sir Kapoor retourné contre lui-même, le visage de sérénité de Votre Majesté, se révélant soudain Tête couronnée de la Bête qui monte de la mer, se verrait alors englouti aux yeux de tous dans la ténébreuse Gueule d’Enfer du Léviathan ! Comment en douter ?
Dans cette attente, nous prions Votre Majesté d’agréer l’assurance de notre haute considération.
Arnaud-Aaron UPINSKY
Président de la Coordination Défense de Versailles
[1] Communiqué Coordination Défense de Versailles Coordination du 13 juin 2015
[2] Idem
[3] « Anish Kapoor invite le chaos à Versailles », JDD 31 mai 2015
[4] « Travaux d’Hercule » FIGARO PREMIUM CULTURE, 1 er juin 2015
[5] Anish Kapoor : « L’œuvre vandalisé restera telle quelle », Le Figaro Culture, 7 septembre 2015 Voir si je peux supprimer au profit de la citation suivante ?
[6] « Anish Kapoor veut montrer sa grande sculpture à Versailles avec les tags antisémites », Le Monde.fr avec AFP | 06.09.2015
[7] Cf. le Figaro.fr, 7 sep. 2015
[9] « Cette décision, dit-il, me brise le cœur. Je ne comprends pas comment on est arrivé à une situation aussi absurde. Depuis le mois de juin, mon œuvre « Dirty Corner » a été vandalisée trois fois. Pas une piste. Pas d'avancée dans l'enquête. Personne n'est entendu pour répondre de ces agressions répétées, faites dans l'espace public et dans un lieu clos, sur une œuvre commandée par une institution française. On ne sait rien. Le flou est complet. Comment est-ce possible ? Que se passe-t-il à Versailles ? Et puis, ces tags antisémites me visent de toute leur haine. (…) Je le dis haut et fort, je reçois ce coup, je n'efface pas les insultes parce que cela dépasse mon cas personnel. Et là, soudain, la justice s'accélère et en très peu de temps, me voici mis en demeure d'obtempérer. (…) Nous voulions intervenir symboliquement sur « Dirty Corner » (…) Cette décision de justice nous prend de court. Je me sens comme une fille qui s'est fait violer et à qui l'on ordonne d'aller se rhabiller dans un coin. Je ne peux pas accepter ça. Je me battrai pour me faire entendre. Mes avocats défendront mon droit d'artiste agressé sur le sol de la République française et j'espère qu'ils seront entendus avec la même célérité » (Anish Kapoor : « Comme une fille violée qu'on condamne », Valérie Duponchelle, Le Figaro, 20 sept 2015)
[10] Aucune autorité judiciaire ou policière, ni le procureur de la République, ni le ministre de l’Intérieur n’ont fait la moindre déclaration officielle. Nul officiel n’a prononcé la phrase canonique : « Nous n’écartons aucune piste » ni pris le risque de déclarer piste privilégiée, celle de « royalistes ultra conservateurs », laissant à la presse le soin de faire fuiter cette piste – abracadabrantesque – attribuée à la sécurité locale…
[11] On découvre que les opérations « commando » en série de taggages acrobatiques, dans le lieu hyper-protégé et visible de l’axe historique du tapis vert, contrôlé en permanence par de multiples caméra de vidéosurveillance, sont impossibles à pratiquer sans de complicité à plusieurs niveaux, et que d’ailleurs aucun gardien n’a été inquiété.
[12] 7 ans de prison et 100 000 € d’amende selon Fleur Pellerin
[13] 7 septembre 2015
[16] Apocalypse de Saint Jean 12.I, 5,14-16
[17] Apocalypse de Saint Jean, 13.1
[18] « Anish Kapoor met Versailles à l’envers », Culturebox, 8 juin 2015
[19] Kapoor confirme et surpasse ainsi le symbole « théologique » de sa Tête de mort de Damien Hirst « Pour la gloire de Dieu ».
[20] Déclarations du Président Hollande du 27 novembre 2015, stigmatisant, dans son Hommage national aux victimes, l’obscurantisme d’un terrorisme fanatique, s’appliquant mot pour mot au terrorisme culturel de Sir Kapoor.
[21] Le grand échiquier, Bayard Edition, 1997
[22] N’oublions pas non plus que, théologiquement, « Le Diable étant le singe de Dieu », la haine de Versailles, c’est enfin la rage du faussaire devant l’original, du « faiseur » devant le génie et, comme le stigmatise Gilbert Romme, de tous jaloux qui « veulent anéantir les monuments qui attestent la supériorité de nos arts et de nos génies » pour nous dominer.