Communiqué
Coordination Défense de Versailles
du 15 novembre 2012
« Tel est pris qui croyait prendre », Le rat et l’huitre ( La Fontaine )
« Je suis dans le lieu emblématique du pouvoir » (C . Pégard )
Versailles, Clef de l’Art et de la Politique
— DUCHAMP CONGÉDIÉ PAR C. PÉGARD !
— APRÈS QUATRE ANS DE RÉSISTANCE CULTURELLE,
— LA CDV A GAGNÉ LA BATAILLE DÉCISIVE DE L’INTELLIGENCE !
Victoire historique : J. VASCONCELOS chassée du paradis de Versailles, c’est la mise à nu de Marcel DUCHAMP descendant l’escalier de la gloire ! Plus dure sera la chute.
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C’est l’effet TAMPAX ! Coup de théâtre au château de Molière cet été. C. Pégard s’était pourtant vantée d’y exposer la première femme d’art new-yorkais, J. Vasconcelos. Mais, entre les deux femmes, le « dialogue culturel » a vite tourné au crêpage de chignon autour de l’ignoble Tampax-Lustre, « le » “chef d’œuvre” de Vasconcelos qui vient d’être interdit de Galerie de Versailles, dans une tragi-comédie discréditant les deux femmes et l’État au dessous de la ceinture du ridicule artistique, pour le plus grand triomphe de la Révolution des Beaux-Arts contre Duchamp !
■ Chronique d’une Révolution annoncée : comment la dernière exposition d’art new-yorkais à Versailles A tourné au désastre
■ COMMENT L’EMBLÉMATIQUE TAMPAX-LUSTRE A FAIT LA RÉVOLUTION EN TROIS ACTES !
ACTE 1, PÉGARD DÉCAPITE VASCONCELOS : La Fiancée-Tampax ? « C'est sans doute ma création la plus importante et emblématique, dit Vasconcelos, c'est elle qui m'a fait connaître sur la scène internationale de l'art contemporain, avec une première présentation lors de la Biennale de Venise, en 20051 ». Emblématique de quoi ? Elle ne le dira pas, laissant la presse chanter l’hymne n°1 à l’artiste créatif, c’est-à-dire « décalé » :
— « La nature du processus créatif de Joana Vasconcelos repose sur la décontextualisation d'objets et réalités du quotidien : l'artiste s'amuse des décalages, des alliances entre l'industriel et l'artisanal, entre le luxe et l'ordinaire[1] ». C’est « un détournement inattendu du décorum de prestige des salons du 18ème siècle1 ».
Hélas, la vérité est tout autre. Loin d’être une « création » son trophée de Venise n’est qu’un stéréotype éculé de Duchamp, une application quasi-mécanique de son procédé « ready-made » « décalé » d’accouplement contre-nature des contradictoires artistiques, un « mariage-viol » de l’ignoble ( Tampax ) et du noble (« Lustre ) en un seul objet publicitaire : le “Tampax-Lustre”. Produit dérivé du 1er mariage « décalé » de « roue-tabouret » de Duchamp, de 1913, il est le « split rocker » new-yorkais emblématique type de l’ignoble-noble !
Mais celle qui s’amusait tant des décalages d’autrui, de son « regard critique », sera à son tour recalée ! Elle ne passera pas les grilles du château : « Alors que l'œuvre était inscrite dans le premier projet d'exposition, gémira alors Vasconcelos, elle en a été retirée au dernier moment, sans qu'il me soit donné d'explication1 ». Soudain prise de panique, interdite d’Amis de Versailles, la « reine » Pégard a donc décidé in extremis de décapiter l’ignoble tête de proue de l’exposition Vasconcelos et par là même le critère DUCHAMP ayant présidé à l’« invitation-provocation » de Vasconcelos à Versailles par J.-J. Aillagon.
Cette décapitation de Vasconcelos-Duchamp, avec le prodigieux symbole de son tronc sans tête à Versailles, de sa tête coupée à Paris, est une première mondiale ! C’est le podium des Grands Appartement Royaux à la gloire de Duchamp devenu l’échafaud de son infamie. C’est la condamnation à mort de son principe mécanique de sacralisation de l’ignoble par le noble, de cannibalisation affairiste de Versailles. C’est, en toute logique, le critère même d’élection des expositions new-yorkaises à Versailles, destructrices des Codes de Civilisation, invoqué pour les y porter au pinacle, enfin décapité, ridiculisé et réduit à néant, par Pégard !
ACTE 2, VASCONCELOS ATTAQUE PÉGARD et DIVISE LA REPUBLIQUE : Soudain piquée au vif l’ingrate Vasconcelos qui se prend pour une grande artiste, invitée à Versailles pour ses seuls mérites, se retourne contre sa bienfaitrice et la met publiquement en accusation : « Il a été censuré[2] » dit elle de son Split Rocker de l’ignoble. Aussitôt, le réseau new-yorkais fait recaser « La Fiancée » répudiée de Versailles chez le fin connaisseur qu’est le Maire de Paris, B. Delanoë, dans son établissement culturel 104 du 19ème. Mais c’est pour la perte de l’honneur de la Fiancé ! Car la « création la plus importante et emblématique », de Vasconcelos, divorcée de son écrin « subversif » de Versailles y passera totalement inaperçue, piteusement traitée par la presse de « déconvenues de la mariée1 » y prêtant au mieux à “sourire”. Ce qui est le pire pour une provocation : un flop !
Cette division de la République, c’est la condamnation de l’État d’auto-contradiction du Régime ; de sa politique culturelle suicidaire, du régime d’arbitraire féodal de la République vivant aux crochets de notre patrimoine royal. C’est le principe démocratique bafoué, c’est l’annonce de la chute prochaine du Régime d’oppression culturelle : « Tout Régime vit de son principe et meurt de sa contradiction ! » (Napoléon).
ACTE 3, PÉGARD VISE VASCONCELOS, TUE DUCHAMP ET ATTISE LA RÉVOLUTION :
Roue-Tabouret de DuchampC’est le choc en retour ! Sommée publiquement de se laver du crime inexpiable de « Censure de l’Art », Pégard, prise au piège de ses contradictions, est alors contrainte d’appeler à son secours Dame Logique pour faire un rappel faussement naïf à la Règle de l’Évidence : « Le château n’est pas une galerie, les œuvres présentées doivent entrer en résonnance avec ce lieu1 ( sic) » ! Mais, elle non plus, n’a pas mesuré les conséquences de cet AVEU forcé, bien tardif et auto-contradictoire. Car ici être « en résonnance avec ce lieu » signifie être en harmonie de style, d’époque et de lieu : c’est la règle d’or de réameublement de Versailles ! Selon cette règle, seules les « œuvres » d’époque peuvent « être » en résonnance-harmonie avec les Grands Appartement Royaux ! Ce seul critère exclut définitivement toutes les expositions d’art contemporain, a fortiori l’art new-yorkais et en l’espèce toute la production de Vasconcelos et pas seulement la scandaleuse « Fiancée ». N’est-il pas hautement contradictoire d’inviter les « œuvres » d’une artiste et de refuser son « chef d’œuvre » emblématique de Duchamp ? Dire que le Tampax-Lustre n’est pas présentable, n’est ce pas dire que toute l’exposition qui « rend visible » le principe « infâme » de Duchamp, littéralement vil et bas, est « in-présentable » à Versailles !
Cette Révolution des Beaux-Arts, c’est l’école new-yorkaise doublement détrônée de son piédestal par le Ridicule, à Versailles et à Paris, frappée au cœur même du principe « créatif » de son procédé de « mariage forcé des contradictoires » : du noble et de l’ignoble, du faux et du vrai, du beau et du laid, etc. « Tel est pris qui croyait prendre ! » S’amuser de voir ainsi Vasconcelos à son tour décalée-recalée de Versailles, ridiculisée dans le principe même de son « ready-made » à Paris, c’est la mise à mort du Tyran Duchamp, chassé du Temple, du Saint des Saints de Versailles, par la Révolution des Beaux-Arts comme un voleur !
■ COMMENT C. PÉGARD A DONNÉ UN COUP D’ARRET HISTORIQUE À L’ART « CONTEMPORAIN » DU NON-SENS
Tout a commencé en 1913 à New-York, par l’exposition de l’Armory Show, et par la création du premier « Tout fait » ( « Ready made » ) de Duchamp : sa « Roue de bicyclette », en fait l’accouplement contre nature d’une Roue-Tabouret, littéralement le viol-mariage d’un tabouret empalé par la fourche d’une roue.
— Jusque là, depuis les Grecs, l’Art, miroir de la Civilisation Européenne, était basé sur le principe d’harmonie, de non contradiction de l’union : le mariage fécond d’ « ensemble d’éléments (sons, couleurs, traits, images, styles, œuvres d’Arts et Lettres, idées, vision du monde), assemblés selon “ les règles de l’Art ” en un tout cohérent et “ perçus simultanément d’une manière agréable ” à l’oreille, à l’œil, aux sens, au goût, à l’intelligence, en un mot à l’esprit mis en accord avec le Cosmos ».
-— À partir de 1913, l’anti-Art newyorkais, miroir de la Barbarie prédatrice de New-York, sera basé sur le principe de disharmonie, de contradiction, de non-sens de l’union – « défi au bon sens [populaire] et à la raison [scientifique] » : faux-mariage stérile d’éléments accouplés de force en toute violation des règles de l’Art en un ensemble disparate, perçu comme un choc d’une manière désagréable, plongeant l’esprit dans l’absurde du confusionnisme des champs sémantiques caractéristique de la folie et le monde dans le chaos. Ceci par la diffusion en chaîne du Principe de Contradiction dans l’Art, dans tous les champs du savoir jusqu’à celui de la « déréglementation » financière « décalée » d’aujourd’hui. C’est à ce processus de « destruction des tiroirs du cerveau » (Manifeste Dada), de viol de l’Esprit par le non-sens qu’à son insu, Pégard a donné un coup d’arrêt historique à Versailles dans le cadre de la Révolution des Beaux-Arts, en cours d’écriture, dont la CDV est le fer de lance logique ! Rejoignant ainsi le Président Roosevelt qui disait en 1913 : « Ce n’est pas de l’Art ! », mais l’art du non-sens, prédateur et destructeur des authentiques valeurs de création de L’Europe !
■ COMMENT LA RÉPUDIATION DE LA « FIANCÉE » PRÉFIGURE LE REJET DU PRÉTENDU « MARIAGE-HOMSEXUEL »
LA COORDINATION DÉFENSE DE VERSAILLES
■ CONSTATE QU’en jetant l’anathème sur l’ignoble Tampax-Lustre de Vasconcelos et en décapitant Duchamp, C. Pégard a porté un coup d’arrêt historique fatal aux prétentions hégémonique de New-York sur Versailles, lui donnant ce que ni le Conseil d’État, ni le Président de la République ne lui avaient accordé ;
■ DÉCLARE QUE, dans la guerre à l’Intelligence à l’Art et à la Civilisation, déclarée à Versailles en 2008, elle a ainsi gagné, par la Révolution des Beaux-Arts en cours, la Bataille décisive de l’Intelligence ! Balayant l’Art du non-sens, la Logique de la non-contradiction est de retour !
■ ANONCE QUE l’Art étant le miroir anticipateur de la chaîne d’inversion des valeurs de Société - Harmonie, Cohérence, Beauté -, la défaite de l’art du Contradictoire, cet été à Versailles, annonce le futur naufrage du projet de prétendu « Mariage homosexuel » : non-sens, contraire avec la Logique et la Civilisation !
Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles
Contact presse : courrierposte@orange.fr et tel : 06 01 76 20 79
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