Communiqué de presse
Coordination Défense de Versailles
Du 3 mars 2012
« LE COLLABORATIONNISME VOILA L’ENNEMI ! »
À la demande d’amis du Québec, révoltés par l’acharnement de l’anglophile Gérard Deltell – battant campagne et faisant pression sur la commission de toponymie du Québec pour lui faire rayer le nom de HENRI IV de son autoroute, afin d’effacer un symbole : la marque de légitimité d’origine française manifeste de la fondation du Québec –, nous disons tous, Français du Québec, de France ou de Nouvelle France :
NON, À LA VOLONTÉ BRITANNIQUE DE DÉBAPTISER L’AUTOROUTE « HENRI IV » !
LA CDV RAPPELLE QUE, tant qu’un peuple garde sa langue et ses noms, elle préserve la clef qui lui permettra de recouvrer sa Liberté, selon l’immortel texte du poète provençal F. Mistral.
DÉMASQUE LA MANŒUVRE « COLLABORATIONNISTE » DE G. DELTELL
au service de l’hégémonie britannique. Trahison culturelle du fait français, d’autant plus révoltante qu’elle se cache sous un faux air de « bravoure ». Acharnement trahissant une volonté politique planifiée puisque la Commission avait déjà rejeté sa demande en 2009. Inféodation indéniable au conquérant britannique incarnée par l’ADQ (Action Démocratique du Québec) dont Deltell est devenu le nouveau chef le 19 novembre 2009. Ce parti s’est fait celui d’une collaboration ne voulant plus que le Québec tienne de référendum sur son Indépendance. Perdant toute retenue, avec une arrogance stupéfiante, le 6 juin 2010, Deltell a même menacé les Québécois de vouloir se « niveler par le bas » en refusant le bilinguisme intégral. Martelant son propos comme un gauleiter protégé, il a osé proclamer qu’il voulait faire une priorité absolue de l’enseignement bilingue, à égalité français et anglais pour que tous les enfants du Québec « reçoivent la moitié de leur enseignement en français, l'autre moitié en anglais » ! Ceci n’étant bien entendu qu’une étape vers la disparition du français[1].DÉNONCE LE VIOL DE LA CHARTE de la langue française du Québec que constituerait le fait de débaptiser l’autoroute Henri IV de Québec en raison de sa mission inscrite dans la première phrase de son préambule : « Langue distinctive d’un peuple majoritairement francophone, la langue française permet au peuple québécois d’exprimer son identité. » Cette Charte officielle a justement institué la Commission de toponymie pour remplir cette mission d’expression de l’Identité du Québec pleinement assurée par l’appellation « HENRI IV » de l’autoroute de Québec dont la fondation par Champlain en 1608 doit tout au soutien du roi.
LA COORDINATION DÉFENSE DE VERSAILLES
► Constate, au nom de tous, la montée de la Résistance à cet acte de trahison culturelle : Société de généalogie du Québec, Société Henri IV, Société historique de Québec, Robert Martel du « Devoir » de Montréal, Carrefour des Acteurs Sociaux « Québec dans la ville », la délégation François 1er de la SSJB, le pôle Francophonie du CAS, interventions au Conseil International de la Langue Française (CILF), Michel De Waele et Martin Pâquet – Professeurs au Département d'histoire de l'Université Laval, Jean-Pierre Babelon, membre de l’Institut, Jacques Perot, conservateur général (h) du patrimoine, Bernard Barbiche, professeur émérite à l’École des Chartes, Yves-Marie Bercé, membre de l’Institut, Philippe Chareyre, professeur à l’Université de Pau et des pays de l’Adour, Isabelle Pébay-Clottes, conservateur en chef du patrimoine au musée national du château de Pau, Guillaume d’Abbadie d’Ithorots, administrateur civil au ministère de la culture et de la communication, Bernard Berdou d’Aas, avocat au barreau de Paris, Anne-Marie Cocula, professeur émérite à l’Université de Bordeaux III, James B. Collins, professeur d’histoire à l’Université de Georgetown (Washington D.C.), Hugues Daussy, maître de conférences en histoire moderne à l’Université du Maine, Christian Desplat, professeur émérite à l’Université de Pau et des pays de l’Adour, Janine Garrisson, historienne, Françoise Legrand, professeur émérite à l’Université de Pau et des pays de l’Adour, Michel Magnien, professeur à l’Université Paris III – Sorbonne nouvelle, Laurent Theis, président honoraire de la Société d’histoire du protestantisme français, Éric Thierry, historien, auteur de « La France d’Henri IV en Amérique du nord », Mario Turchetti, professeur d’histoire moderne à l’Université de Fribourg, Suisse, Henri Zuber, conservateur général d’archives, etc.
► Déclare qu’en vertu de sa Mission, la Commission de toponymie du Québec, ne saurait sans trahison de sa raison d’être, se plier au dictat britannique visant à substituer le faux nez « Bravoure » au nom de baptême « Henri IV » de l’autoroute, à l’évidence porteur de l’identité du Québec, pour envoyer aux oubliettes l’histoire du patrimoine français et pour en arriver un jour au tout anglais. Elle ne peut donc que rejeter comme irrecevable la demande britannique téléguidée de débaptiser l’autoroute Henri IV, comme contraire à sa mission.
► En appelle, à nouveau à la SOLIDARITÉ TRANSATLANTIQUE, des Français du Québec, de France et de la Nouvelle France (invoquée dans son communiqué du 18 octobre 2011) pour mettre un coup d’arrêt final à la volonté britannique et aux manœuvres ténébreuses de ses agents d’effacer le fait culturel français au Québec. Elle en appelle à la reprise du processus de libération du Canada français, du Québec, engagé en 1967 par le Général De Gaulle, comme seul moyen de sortir du piège d’anéantissement culturel et politique progressif du peuple français d’Amérique par l’acharnement de l’impérialisme anglo-saxon. Acharnement relayé sans relâche par le collaborationnisme à peine voilé dont témoigne aujourd’hui l’entreprise de G. DELTELL pour débaptiser l’autoroute Henri IV. Ce même G. Deltell qui voudrait imposer la parité français-anglais à l’école (dans un premier temps) alors qu’il ne l’exige pas pour l’ensemble du Canada, comme il se devrait. CONCLUSION : à terme, l’Indépendance est le seul moyen de porter un coup d’arrêt définitif à l’anéantissement culturel et politique programmé du Québec et de la Nouvelle France. Sans jamais oublier qu’en fait de trahison et d’obstacle à l’indépendance : « Le collaborationnisme voilà le véritable ennemi ! »
჻჻჻ Le lien avec le communiqué de presse CVD « Nous devons tous nous unir pour l’indépendance du Canada français »..http://canada-francais.coordination-defense-de-versailles.info/2011/10/18/%c2%ab-nous-devons-tous-nous-unir-pour-l%e2%80%99independance-du-canada-francais-%c2%bb/
Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles
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