Communiqué

Coordination Défense de Versailles

du 11 février 2012

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L’échec politique de la reine Pégard plombe le président Sarkozy

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Clef des Présidentielles 2012 
  « J'ai observé la politique, pendant vingt-cinq ans comme journaliste, j'ai été au cœur du cœur pendant cinq ans, là je suis dans le lieu emblématique du pouvoir » (C. Pégard)

 

LA ROCHE TARPÉIENNE EST PRÈS DU CAPITOLE !

« C’est le fait du Prince ! », avait-on ironisé. Etourdie par sa promotion flatteuse, piquée au vif par les reproches d’incompétence culturelle faits à son intronisation, la « reine Pégard » qui s’est vantée d’avoir été au  « cœur du cœur » de la politique en a vite oublié la « mission politique » clef que lui a confiée son bienfaiteur : « la reconquête du symbole politique légitimant de Versailles », à l’horizon des présidentielles 2012. Ce qui prouve qu’il ne suffit pas d’avoir « observé » le dit « cœur du cœur » pour l’avoir compris !

D’OÙ LE CONTRESENS DE SA PREMIÈRE CONFÉRENCE DE PRESSE (26 janv. 2012)

Tout à son désir de prouver sa compétence culturelle, lors de sa 1ère conférence de presse,  C. Pégard, n’a donc eu qu’une seule idée en tête : montrer à tout prix qu’elle avait bien appris la leçon de son maître à penser – disgracié – Aillagon, oubliant les trois mots clef de la reconquête du gouvernement – Vérité, Courage, Authenticité –, pour montrer à quel point elle se moque des valeurs vitales pour toute Démocratie :

1)      Déni machiavélique de Vérité et d’Intelligence. Feignant de ne pas voir, en vérité, que l’art imposé à Versailles est l’art colonial new-yorkais de dérision négateur de nos valeurs suprêmes, C. Pégard continue à le nommer sous son faux nez d’ « art contemporain » ; affectant d’ignorer le rejet quasi unanime de l’art new-yorkais dans les Grands Appartements Royaux (par le personnel du château et les guides-interprètes, acté par le Canard Enchaîné du 24 septembre 2008 titrant « Et ceux qui persistent à se gausser du nouvel art officiel, au goulag ! » ; par les touristes à 95 % ; par le front commun des artistes – tels Anne Roumanov, Robert Bohringer ou Rémy Aron –, des ayants droits patrimoniaux défenseurs du chef d’œuvre unique et universel de Louis XIV ; par les mécènes de référence, tels Hubert Givenchy ou Edouard de Royère président de la Fondation du patrimoine ; par les académiciens tels Jean Clair ancien directeur du musée Picasso, Jean d’Ormesson ou Marc Fumaroli ; par l’opinion nationale et internationale outragée telle la protestation massive des Japonais à l’ambassade de France à Tokyo ; par la révolte même des guides du château, actée par le Parisien du 10 juin 2011, etc.), elle n’en persiste pas moins à prétendre que « cet art a trouvé sa place à Versailles » qu’ « il s’est banalisé » (sic) ! ; prenant pour alibi de la dénaturation de Versailles, en vitrine affairiste d’art new-yorkais et en parc d’attraction US, des chiffres de fréquentation trompeurs, « gonflés à l’hélium », pour mieux cacher une dégradation de son image et de son intégrité matérielle, elle persiste à soutenir, contre toute évidence, que ce serait l’art new-yorkais qui ferait connaître Versailles et non l’inverse, que Louis XIV aurait aimé le détournement de son chef d’œuvre au service de l’ignoble ; proclamant crânement « J’entends marcher dans les pas des pionniers qui m’ont précédée », elle cache que C. Albanel avait finit par désavouer le saccage culturel de l’exposition Jeff Koons dans les Grands Appartements Royaux et que J.J. Aillagon en a condamné le principe à Rome avant d’être congédié pour le rejet global de sa politique menaçant l’élection présidentielle 2012 (cause de la nomination de C. Pégard !). Niant ainsi le viol de Versailles par New-York, elle s’obstine à cacher qu’il s’agit d’une guerre contre l’intelligence, l’Art et la Civilisation européenne.

2)     Déni de courage.  Au lieu de rétablir courageusement la vérité des faits pour restaurer la confiance, la seule manière de reconquérir le symbole politique légitimant de Versailles, C. Pégard a fait le choix de se cacher  derrière le vieux truc du double langage machiavélique en faisant dire à la fois une chose et son contraire : « MOINS D’ART CONTEMPORAIN À VERSAILLES » (Le Figaro du 27 janv. 2012) et, à l’inverse, Il faut « approfondir la présence de l’art contemporain »  (Nouvelles de Versailles du 1er fév. 2012). Pour poursuivre sous ce subterfuge sa politique suicidaire et même l’aggraver par sa « rentrée en force » dans le symbole du classicisme en imposant : le lustre permanent des frères Bouroullec dans l’escalier Gabriel, la « refonte » du pavillon Dufour par Dominique Pernault ; l’intrusion des composites new-yorkais  Joana Vasconcelos en 2012 et Guiseppe Penone en 2013, etc.

3)     Déni d’authenticité. « J’écoute », avait-elle dit ! Et donc, si elle n’a pas répondu à notre Lettre Ouverte du 10 décembre 2011, demandant à être entendu, c’est la preuve que, consciente de son déni de vérité et de courage, elle ne saurait soutenir une authentique conversation « démocratique » visant à soutenir une politique culturelle au service des intérêts vitaux de la France et non « aristocratiques » d’un petit nombre de privilégiés, asservis au matraquage des codes culturels étrangers édictés par New York.

 

L’IGNOBLE SYMBOLE DU « LUSTRE-TAMPAX » de VASCONCELOS DEMAIN À VERSAILLES !

Alors que J.J. Aillagon n’avait cessé de clamer que les expositions new-yorkaises de dérision dans les Grands Appartements Royaux, c’était fini ! C. Pégard annonce (honteusement en tout petit caractère, p. 11 de son dossier de presse !), une nouvelle exposition d’art new-yorkais – dans le Saint des Saints du château, du 12 juin au 30 septembre 2012 –, pour « mettre à l’honneur » la femme  : Joana Vasconcelos qui doit son « élection » à Venise à son ignoble « Lustre-Tampax », avilissant l’image de la femme, qu’elle appelle par dérision newyorkaise "The Bride" , La Fiancée… au viol symbolique manifeste des Tampax !

Décryptage du chef d’œuvre de l’ignoble

Chandelier tampons

Tout Vasconcelos est dans le procédé d’avilissement de la Beauté et de la Femme de son « Lustre-Tampax » :

1)    De loin, à la 1ère lecture, c’est un majestueux lustre classique. « Bien sûr, si vous aviez une pièce assez grande et assez haute, vous aimeriez avoir ce lustre chez vous. Créé en 2001, ce lustre fut exposé à l'Arsenal, musée de Venise, à l'occasion de la Biennale de Venise[1]. »

2)   Question : « Pour mériter un tel honneur, ce lustre a naturellement une particularité... »

3)   Réponse de près, à la 2ème lecture, où l’ignoble apparaît sous le superbe : « Il est fait de tampons hygiéniques... » de femme (TAMPAX) qui se révèlent en s’approchant ! Véritable provocation misogyne et dérision du viol. C’est un procédé pour faire du superbe classique la vitrine de vente de l’ignoble, tel  celui des sex  toys de Jeff Koons dans la galerie des glaces !

 

Voilà la femme otage des codes sexistes new-yorkais que C. Pégard entend mettre à l’honneur à Versailles, cette nouvelle luso-newyorkaise primée pour sa confrontation du sordide et du classique, ainsi mis au service du mercantilisme et de ses contrevaleurs new-yorkaises, sexe, argent, pourvoir, prédatrices des valeurs intemporelles  du beau, du vrai et du bien de l’inestimable Civilisation européenne.

Chandelier tampons

Madame Pégard sait-elle que ces Tampax lui colleront à la peau, comme les sex toys de Koons ont collé à la peau d’Aillagon,  provoquant sa chute ?

 

LA COORDINATION DÉFENSE DE VERSAILLES

   DÉNONCE LE NÉGATIONNISME CULTUREL de la conférence de presse de C. Pégard exempt de toute Vérité ;

   DÉCLARE qu’elle se révèle ainsi l’ennemi du Symbole suprême d’excellence de Versailles et de notre Civilisation ;

   PREND ACTE DE L’ÉCHEC MAGISTRAL de la mission de C. Pégard de reconquête du symbole politique légitimant de Versailles clef des présidentielles 2012.

 

Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles

Contact presse : courrierposte@orange.fr  et tel : 06 01 76 20 79

Site : http://coordination-defense-de-versailles.info

 



[1] ... http://bitsandbobs.canalblog.com/tag/Joanna%20Vasconcelos  . Textes entre guillemets.