Communiqué
Coordination Défense de Versailles
du 13 janvier 2012
Présidentielles 2012
À L’HEURE DU 600ème ANNIVERSAIRE DE JEANNE D’ARC ET DE LA PERTE DU CRÉDITAAA DE LA FRANCE, VERSAILLES DÉVOILE LE TRIPLE SUBTERFUGE :
► DU « SACRE PRÉSIDENTIEL » DE DOMRÉMY
► DU « DISCOURS VENTRILOQUE » DE H. GUAINO
► DU « VICE ÉLECTORAL CACHÉ » DU RÉGIME PRÉSIDENTIEL
VERSAILLES – Ecole d’Intelligence, d’Art et de Politique – est une prodigieuse grille de lecture de la légitimation patrimoniale de la Politique. C’est pourquoi New York a planté au cœur de Versailles le drapeau de son hégémonie : le « Split Rocker » de Jeff Koons, symbole clef de la perversion politique.
Le « Split rocker ». Ce monstre chimère à double visage (vieux-jeune / dinosaure-poney), narguant l’harmonie de Versailles, véritable cheval de Troie de la nouvelle politique culturelle de viol de l’art classique par l’art new-yorkais, représente la juxtaposition des contraires. Orwell disait : « La conciliation des contraires est le moyen de garder le pouvoir éternellement ! » C’est la figure machiavélique clef de la politique interdisant tout renouveau des Institutions.
Le Patrimoine, figure « légitimante » de la politique. LA France est la 1ère puissance patrimoniale au monde. « Une et indivisible », la République monarchique n’est Une que dans la cohérence des Ors de son patrimoine symbolique royal : Versailles haut-lieu du Congrès, Palais Bourbon siège de l’Assemblée Nationale, Palais du Luxembourg, siège du Sénat, Palais de l’Elysée, etc. Pour être élu, tout candidat à la Président de la République doit « à tout prix » incarner l’Identité patrimoniale de la France aux yeux des électeurs. Et pour y parvenir, l’actuel Président aura coup sur coup eu recours au subterfuge du « Split rocker » de juxtaposition cachée des contraires, aux élections présidentielles de 2007 et 2012.
1er Subterfuge : se faire élire sur le discours d’un autre !
En 2007, c’est grâce au subterfuge du ventriloquisme littéraire que le futur Président a juxtaposé son image à celle d’un homme de synthèse du patrimoniale. Il a lu comme siens les discours patrimoniaux de H. Guaino pour en tirer sa légitimation politique, comme l’a révélé le film « Les plumes des Président » (1) :
- Sarkozy, n’a « pas de référence littéraire », dit H. Guaino, alors que « la France est un vieux pays littéraire, elle se reconnaît dans l’écrit, dans la beauté de la langue. Et par conséquent, il ne peut pas y avoir de grands discours présidentiels qui ne soient d’abord des textes écrits, travaillés. » Les discours de H. Guaino font vibrer la corde du patrimoine historique et « permettent de trouver les mots d’une certaine solennité, pour porter, pour incarner les habits de la fonction présidentielles. » « Assis au premier rang, H. Guaino murmure les mots au moment même où N. Sarkozy les déclame ! » Modèle de ventriloquisme, le discours du 14 janvier 2007 – dans lequel N. Sarkozy dira « J’ai changé ! », et pour cause ! – fera basculer définitivement les sondages, jusque là tous négatif et après tous positifs. Cette opération ventriloque aura fait passer le candidat pour son inverse : pour un homme de vaste culture s’inscrivant dans la durée de l’Histoire, pour l’incarner, alors qu’en réalité il est l’homme de l’instantanéité se situant aux antipodes des valeurs patrimoniales historiques de la France.
C’est la transposition électorale du subterfuge amoureux de Cyrano ! En votant pour la plume de H. Guaino, les Français ont élu sans le savoir le président Sarkozy, d’où leur déconvenue. Poussée jusqu’à cette caricature, l’utilisation de « plumes à légitimer » transforme la Démocratie en mise en scène, lui enlève toute crédibilité, et invite à une totale refondation des Institutions fantoches qui autorisent une telle dérision d’un Président homme de lettres postiche.
2ème Subterfuge : se faire sacrer au nom des valeurs qu’on dévalorise.
En 2012, après avoir congédié J.J. Aillagon pour reconquérir le symbole clef de Versailles, le Président candidat viendra chercher à Domrémy la légitimation de son sacre patrimonial pour juxtaposer son image à son contraire. N’est-il pas l’anti-Jeanne d’Arc par excellence au regard des valeurs de foi et de légitimité dont elle a témoigné jusqu’au bûcher ? 1. Religion. Sous couvert de subventions, son Régime n’a cessé de promouvoir une propagande antireligieuse : à Avignon, Paris, etc. 2. Guerre de libération anti-anglais. Il représente l’invasion tous azimuts des anglo-saxons ; par son suivisme des Etats-Unis ; par son culte de l’argent et du modèle anglo-saxon : « La City est un atout pour l’Europe » ! ; par sa réintégration dans l’OTAN ; par l’anglais imposé à l’école ; par sa politique culturelle d’invasion de l’art new-yorkais à Versailles symbole patrimonial de la souveraineté de la France … ; jusqu’aux indépendantistes du Québec qu’il qualifie de « sectaires » ! 3. Légitimité politique. En ignorant le « non » à 54 % du référendum de 2005 sur la Constitution européenne, exigeant de sortir du nouveau traité de Troyes, il livre la France à la « souveraineté » anglo-saxonne. C’est par le subterfuge de sa juxtaposition à l’image du symbole patrimonial de la France, pour se faire sacrer par les valeurs qu’il dévalorise, que le Candidat cherche à nouveau une légitimation politique postiche !
3ème Subterfuge : Le « vice caché » d’un Régime ennemi du patrimoine qui l’a fait élire.
D’élection en élection, la spirale suicidaire du « vice électoral caché » nous entraine inexorablement : 1. Il se fait élire en s’identifiant au patrimoine par juxtaposition ; 2. Une fois élu sur le Patrimoine, il en profite tout en le trahissant ; 3. De subterfuge en subterfuge électoral, la France déboussolée tombe ainsi de Charybde en Scylla. Tel est le vice caché du « Split rocker » électoral, symbole de la perversion politique et du double langage, la contradiction mortelle du Régime présidentiel se révélant l’ennemi du patrimoine après son élection. « Tout régime vit de son principe et meurt de sa contradiction. » (Napoléon)
LA COORDINATION DÉFENSE DE VERSAILLES
- Constate que de tels subterfuges, de création de fausses valeurs destructrices, sont permis en politique alors que dans tout autre domaine ils seraient qualifiés de publicité mensongère, contrefaçon, usurpation d’identité, escroquerie, etc. ;
- Dénonce le détournement de la légitimation patrimoniale de la politique par le subterfuge d’une « juxtaposition ventriloque des contraires », suprême caricature d’une Démocratie ainsi transformée en mise en scène grotesque du « faire croire sans y croire » lui enlevant tout crédit et toute autorité ;
- En appelle à une Refondation totale de la Science politique et de ces Institutions fantoches autorisant sans murmure une telle dérision de notre Patrimoine le plus prestigieux, bien le plus précieux, et des valeurs suprêmes de l’Humanité fondant la Démocratie conçue comme une communauté d’idéal et de destin.
Telle est la prodigieuse grille de lecture mondiale de Versailles, de la légitimation patrimoniale de la politique, livrant la clef du « vice caché » du Régime actuel : la raison secrète pour laquelle la France montée si haut, à l’Ecole de Versailles, est aujourd’hui tombée si bas, sous le symbole suicidaire du « Split rocker » new-yorkais.
Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles
Contact presse : courrierposte@orange.fr et tel : 06 01 76 20 79
Site : http://coordination-defense-de-versailles.info