Communiqué de presse
Coordination Défense de Versailles
du 11 janvier 2011
NON ! à l’exposition-leurre : « Trônes » en majesté au château de Versailles
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À VERSAILLES, NOUVELLE DÉRISION NEW-YORKAISE DE LA MAJESTÉ : COMMENT UN TRÔNE PEUT EN CACHER UN AUTRE !
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En ANNONCANT au monde entier le subterfuge de sa nouvelle exposition de dérision new-yorkaise de la majesté du lieu – «Trônes» en majesté au château de Versailles –, en prétendant qu’une « cinquantaine de trônes emblématiques permettront au public de mieux comprendre l’universalité de la représentation ASSISE de l’autorité, qu’elle soit religieuse ou politique », le monarque J.-J. Aillagon renie son double engagement de ne plus faire d’exposition « parasite » dans les Grands Appartements Royaux.
Il prend À nouveau les gens pour des « Koons ». Toute l’astuce consiste à flatter la fibre « royaliste » d’amoureux du patrimoine qui seraient assez candides pour ne pas voir que cette « foire des trônes », cette prétendue leçon de représentation « assise » de l’autorité qui fait mine de glorifier la « monarchie » ne sont, en vérité, qu’une mystification new-yorkaise de plus, ne visant qu’à pérenniser le Principe d’utiliser les Grands Appartements Royaux comme bazar d’expositions spéculatives d’objets disparates, qu’à légitimer le « détournement » de vocation de ce lieu de mémoire, ce sanctuaire mondial d’excellence du patrimoine, ce drapeau de la France comme première destination touristique au monde.
IL ÉCLIPSE « Sciences ET curiositÉs À la Cour de Versailles », cette superbe exposition, en cours, permettant au public d’admirer l’universalité rayonnante de la représentation DEBOUT de l’autorité du Roi-Soleil posant les bases, scientifiques et institutionnelles, de l’État moderne.
Il montre qu’il VEUT À TOUT PRIX poursuivre sa politique de vampirisation des Grands Appartements comme vitrine promotionnelle d’art spéculatif international, comme « pivot mondial obligé, nécessaire à la sacralisation de la création de fausses valeurs (ex nihilo) de l’art des marchés régnant à New-York[1] ». Système consacré par Frédéric Mitterrand qui vient de remettre les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur à Larry Gagosian, le marchand d’art new-yorkais « sacré personnalité la plus influente du monde de l’art en 2010 par le magazine britannique ArtReview et qui part à la conquête de Paris » !
Il cherche À CACHER CE JEU DE DUPES. En livrant Versailles au simulacre du sacre de Jeff Koons 1er, installé à la place du trône de Louis XIV[2], J.-J. Aillagon s’est pris pour le nouveau Roi de Versailles, faiseur de rois de dérision d’art new-yorkais se moquant des valeurs patrimoniales du peuple français. Si J.-.J. Aillagon se dit « royaliste » et se pose en digne continuateur de « la meilleure des traditions royales », c’est pour s’arroger le « droit » d’agir en monarque absolu dénué de toute légitimité démocratique. En tentant de faire passer Louis XIV pour un roi « assis », il cache le trône de sa dictature !
C’EST AINSI Que, pour PRÉSERVER SON TRÔNE ET SON DROIT RÉGALIEN de « couronner » les artistes chouchous du groupuscule d’artistes internationaux inféodés au modèle composite new-yorkais, pour tenter de casser la résistance culturelle à sa « dictature », J.-J. Aillagon cherche désespérément à détourner l’attention des gogos sur « la représentation assise de l’autorité » royale ou religieuse. C’est pour mieux cacher l’opacité de son propre pouvoir « administratif » et l’arbitraire du pouvoir féodal des rois des Marchés d’art régnant sur Versailles. C’est en vue de camoufler la mise en cause croissante de sa propre « autorité », assise sur des préjugés douteux exposés au Président de la République[3] pour la démission de J.-J. Aillagon dans une lettre reprise par Harper’s Magazine, le prestigieux Magazine des États-Unis qui pourrait être l’annonciateur de sa fin de règne.
Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles
Contact presse : euclidien@orange.fr et tel : 06 01 76 20 79
[1] Cf. Manifeste Culturel International de Versailles du 14 septembre 2010
[2] Cf. Notre lettre du 2 septembre 2008 au Président de la République
[3] Cf. Notre lettre du 21 septembre 2011 au Président de la République