Communiqué de presse

Coordination Défense de Versailles

du 27 novembre 2010

L’ENJEU DU RÉFÉRÉ-LIBERTÉ DE VERSAILLES

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NON PAS UNE QUESTION D’ART,
MAIS DE DÉTOURNEMENT DE POUVOIR PRÉSUMÉ !

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MURAKAMI A VERSAILLES, c’est le symbole de l’annulation du prestige de la France, du mépris de son Peuple souverain et du triomphe de la barbarie culturelle du modèle new-yorkais visant à l’hégémonie mondiale.

PAR CONTRASTE, VERSAILLES REND L’INJUSTICE ET L’IMPOSTURE VISIBLES. Avec Koons et Murakami, l’invasion de la barbarie du modèle culturel new-yorkais, affairiste et spéculatif, dans le sanctuaire de l’excellence culturelle de la France et de son rayonnement dans le monde, fait de Versailles le symbole de la collusion de l’Art, de l’Argent, de la Politique et des Média, au profit d’un petit nombre d’initiés et au détriment de nos intérêts vitaux. 

Garde prétorienne du « Système » de création de fausses valeurs toxiques, par un « bon plaisir fonctionnarisé » usurpant le « poinçon d’excellence » de Versailles, au détriment de notre crédibilité et de notre prestige culturels, les Media ont caché au public trois messages clefs de notre conférence de presse du 22 oct. 2010, étayés par le rejet massif des expositions « à la Koons » par toutes les couches de la population :

1)   Le succès du premier Référé-liberté de 2008, de SAR le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, dont les deux demandes ( proscription de la pornographie et retrait des Grands appartements royaux ) ont été appliquées de lui-même, par M. Aillagon en 2009, sans besoin de coercition judiciaire : aveu de l’évident bien fondé de la cause et de l’illégalité des expositions « à la Koons » ;

2)   L’aveu de la raison « vitale » de la prise d’otage de Versailles. Le 27 septembre 2010[1], M. Aillagon a, en effet, fini par avouer que le but n’était pas de donner vie à Versailles, mais à l’inverse, de mettre Versailles au service de la promotion de ces expositions provocatrices afin de faire sortir l’art new-yorkais de son ghetto institutionnel pour « qu’il soit un art vivant », pour le faire survivre à tout prix. Aveu confirmé par les silences du Ministère de la Culture et de l’Elysée ;

3)   Le détournement de pouvoir présumé, résultant du constat que de telles expositions, affairistes et spéculatives, n’ont pas leur place dans les Grands Appartement Royaux, tant aux yeux du public qu’au regard des missions de l’Etablissement public du château de Versailles.

Peut-on, à la fois, sans ridiculiser la France – à la tribune de l’Assemblée Nationale – condamner le modèle financier new-yorkais à bulles, à l’origine de la crise qui déferle sur la planète, et – à moins de 20 kilomètres, dans les Grands Appartements Royaux de Versailles – faire l’apologie du modèle culturel New-yorkais de création de fausses valeurs, affairiste et spéculatif, qui en est l’expression outrageante, pour le présenter sans rire comme le summum culturel de d’Art aux yeux du monde entier ?

Dernier maillon de la séparation des pouvoirs revendiquée par Montesquieu, le Tribunal Administratif de Versailles, garant du bon usage du pouvoir que l’Etat exerce au nom du Peuple Souverain, a aujourd’hui une occasion exceptionnelle de marquer son indépendance, pour redonner enfin espoir aux Libertés fondamentales invoquées par les citoyens qui ne comprennent plus rien à l’usage, affairiste et spéculatif, fait de leur patrimoine national avec ces objets «  placés sous surveillance radar et vidéo » qu’on veut les forcer à admirer au mépris des principes de base de l’Art, de Intérêt Général et de la Démocratie.

Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles

Contact presse : euclidien@orange.fr  et  tel : 06 01 76 20 79

Site : coordination-defense-de-versailles.info.

 



[1] A l’émission sur France 3, "Ce soir ou Jamais" de Frédéric Taddei sur le thème de l'art contemporain,