L’EXPOSITION JEFF KOONS VERSAILLES DÉMASQUÉE

« L’intention suprême de profanation et de dérision [de l’Exposition Jeff Koons Versailles] se manifeste d’une manière particulièrement affichée et provocante vis-à-vis de l’image de Louis XIV ; de l’emblème de sa personne et de son œuvre, « le Soleil » ; et de Marie-Antoinette, comme de la femme en général d’ailleurs. La substitution du buste surdimensionné du sculpteur new-yorkais – en marbre – mis à la place du trône du Roi-Soleil dans le Salon d’Apollon, alors que le buste de Louis XIV – en inox – est relégué dans le salon du dieu des marchands ; la substitution symbolique de la Lune au Soleil, dans la prestigieuse Galerie des Glaces ;  la disposition méprisable, dans la chambre de Marie-Antoinette d’un grand bouquet de fleurs devant être lu comme « 140 culs », comme celle d’aspirateurs Hoover – choisis « à cause des qualités anthropomorphiques » narguant le portrait de la reine, mère de famille, et exclusivement ceux d’autres portraits femmes ; toutes ces profanations de l’image et de la mémoire de mes aïeux – et de la femme en tant que telle – ne laisse aucun doute sur l’intention de dénaturation et de profanation organisée au nom de l’État et à la stupéfaction du monde entier » ( lettre du 18 novembre 2008 du Prince Charles Emmanuel de Bourbon-Parme au Président de la République).

Profanation pornographique visant les enfants. Par ses 14 « sex toys » pornographiques à devinette, inversant les valeurs d’art et de mémoire des grands appartements royaux, l’exposition Jeff Koons Versailles a pour objet « artistique » principal une propagande sexuelle révélée par le catalogue. Ces objets géants se présentent comme des joujoux en apparence anodins. Mais à travers ces « sex toys » géants à devinette, faussement enfantins, ce sont les enfants qui sont visés. Ils aiment les jouets pompiers ces couleurs vives les attirent comme les bonbons proposer aux enfants pour les kidnapper.

Grille de lecture voilée. On ne voit pas du premier coup d’œil est c’est ça la tromperie. Sous un air anodin, ces bibelots géants sont plus vicieux que du pur porno. Au premier coup d’œil on ne voit pas. C’est en regardant de plus près qu’on découvre le sens véritable de l’objet. Pour le tout public, les parents et les touristes choqués – qui déclarent cette exposition déplacée à 95 - 100 % – la réprobation passe à côté sans voir l’essentiel. Mais les enfants découvriront les symboles pornographie. Ce qu’on présente comme des jouets aux parents, sera vu autrement par les enfants très éveillés aujourd’hui, comment en témoignent les affaires de viol de plus en plus jeune. En regardant de près ils vont détecter les messages sexuels. Ils les découvriront et se les passeront les uns aux autres. C’est la première chose qu’ils vont chercher à détecter. Ils vont entrer non pas dans le jouet mais dans la devinette et des « sex toys » on passe ainsi à la pédophilie. À Noël protéger les enfants c’est essentiel. Le but à peine voilé est donc de donner goût progressivement à ces sex toys en faisant de ces enfants de futurs enfants sexe toys.

Le modèle de double lecture du « Jouet sexuel » du Bear and the Policeman

  L’image « enfantine »

 

  La grille de lecture pornographique du catalogue

« Accouplé au cœur du salon de la guerre, ce duo offre différents niveaux de lecture : … pour Koons, le malheureux policier qui se fait piquer son sifflet y devient un « jouet sexuel ». Beaux Arts Ed. p. 34

 

Le « sex toy » « Pink Panther »

  L’image « rose »

  La grille de lecture pornographique du catalogue

« Cette œuvre a trait à la masturbation. Je ne sais pas ce que cette femme ferait d’autre avec la Panthère rose que de l’emporter à la maison pour se masturber avec. » (p. 28) © Jeff Koons et Beaux-Arts Ed.

 

Balloon dog

  L’image

  La grille de lecture pornographique du catalogue

« la mâle sexualité de ses détails transforment la sculpture en objet de désir » (Ed. Xavier Barral, p. 134)

 

Balloon Flower ( 25 M $ )

  L’image

  La grille de lecture pornographique

« le coït »

 

Moon

  L’image

  La grille de lecture pornographique du catalogue

« J’ai toujours considéré la lune comme un symbole. Si son ampleur est masculine, et sa forme m’évoque également une étreinte virile, son aspect réfléchissant est féminin. » (Ed. Xavier Barral, p. 110)

 

Trains

  L’image du salon des nobles

  La grille de lecture de dérision

A la queue leu leu

 

Ushering into banality

  L’image

 

  La grille de lecture de dérision

Le cochon est l’animal fétiche de Koons. Au fond, un mauvais ange rouge souffle dans derrière du cochon. p. 35.

 

Les aspirateurs Hoovers

  L’image

 

  La grille de lecture de dérision

L’installation d’aspirateurs Hoover dans le Salon des Grands couverts où il n’y a que des femmes… et juste devant le portrait de Marie-Antoinette peinte en mère de famille avec ses enfants. Le visiteur est invité à y voir la fonction sexuelle aspiratrice de la femme, en raison de la forme anthropomorphique de l’appareil, et bien sûr ménager.

Telle est l’image de la femme réduite au simple statut d’objet de consommation, sexuel ou ménager,

 

Le buste de Jeff Koons

  Les deux bustes inversés de Jeff Koons 1er et de Louis XIV 

 

  La grille de lecture outrageante insultante

Très grave outrage à la mémoire du Roi de France Louis XIV. Volontairement Koons déclare avoir réalisé ce buste dans le matériau le plus vulgaire, celui dont on fait les casseroles, l’acier inoxydable.

Alors que pour réaliser son propre buste il s’est servi du matériau le plus noble le marbre. C’est insultant pour la mémoire de Louis XIV et pour les Français. ( p. 26 et 27)

En outre, par inversion des valeurs, le buste de Koons a été installé dans la salle du trône, précisément à la place du trône, dans le salon d’Apollon, Dieu-Soleil, alors que le buste du Roi-Soleil a été relégué dans le salon de Mercure, dieu des marchands et des voleurs.

 

Le bouquet de fleurs outrageant dans la chambre de la reine

  L’image apparemment anodine

  La grille de lecture outrageante et profanatrice du catalogue

« C’est peut être la sculpture de Koons la plus délibérément kitsch, celle que la champêtre Marie-Antoinette aurait le plus appréciée… (sic) Mais encore une fois, l’artiste déjoue la première lecture : pour lui, ces 140 fleurs « sont très sexuelles et fertiles, et en même temps ce sont 140 culs ». Rien d’étonnant : elles appartiennent à la très chaude série « Made in heaven »,( p. 30)

 

Le buste de Jeff Koons mis dans le salon d’Apollon (du trône) et le bouquet de fleur mis dans la chambre de la Reine Marie-Antoinette sont tous deux issus de la galerie porno « Made in heaven », contrairement à ce que prétend la presse officielle depuis juin 2008.

C’est en voyant toute la série que l’on en saisit tout l’outrage vis-à-vis du Roi et de la Reine, comme de l’art français et de la France.