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Arte contemporáneo bajo el oropel

Los castillos y palacios de París se abren a las nuevas tendencias creativas

OCTAVI MARTÍ - París - 13/09/2008

Obras Jeff Koons exponen palacio VersallesLos franceses dicen de ciertas iniciativas que son "furiosamente tendencia". Exponer obras de arte contemporáneas en lugares insólitos, en compañía de obra de otra época y estilo es eso, "furiosamente tendencia". Y acaba de probarlo la coincidencia en el tiempo y en el espacio -París y alrededores- de una serie de manifestaciones pensadas a partir de esa idea simple del choque de artes.

Jeff Koons, el artista vivo más cotizado del mundo, ha instalado una quincena de obras en el palacio de Versalles. Sus aspiradores Hoover, envueltos en metacrilato e iluminados por neones, desafían los retratos cortesanos de la reina María Antonieta. Koons se limita a reciclar lo que otros -de Duchamp hasta aquí son legión- han hecho con mayor o menor talento.

En el castillo de Fontainebleau, en las afueras de París, el patrimonio arquitectónico francés acoge 17 obras de otros tantos creadores contemporáneos que antes han sido expuestas en el palacio de Tokio, otro lugar parisiense que es tendencia. Pero el de Tokio está especializado en jóvenes artistas de hoy, es un espacio destroy, un antiguo palacio de la primera mitad del siglo XX al que le han arrancado los estucos y la pintura para que se asemeje a un garaje.

En Fontainebleau, lo que se presenta tiene la ventaja de haber sido seleccionado con criterio. Ahí está el elefante equilibrista de Daniel Firman, que se sostiene, patas arriba y gracias a la trompa, en medio de los imponentes anaqueles de la biblioteca del lugar.

En el Museo de Orsay llevan ya varios años estableciendo diálogos entre la colección permanente -el siglo XIX- y un artista invitado. Pero se trata de confrontar dos obras, de tender puentes entre la naturaleza vista por un Clovis Corinth y la que concibe Anselm Kieffer. O de que Ellsworth Nelly cuelgue un Relieve azul de 2007 junto a la extensión de mar que pintara Paul Cézanne en 1879.

El Louvre también practica el juego. La pasada temporada dejaron que el flamenco Jan Fabre llenase de lápidas el centro de un gran salón dedicado a la pintura histórica que celebra las victorias militares de las armas galas en distintos frentes.

¿Qué se pretende? En algunos casos se quiere tender puentes, demostrar la continuidad del espíritu creador. Se buscan afinidades y contrastes. También se quiere renovar el público, ganarse uno nuevo, rejuvenecerlo. Y se espera que algo de la pátina de las columnas, espejos y dorados reales y napoleónicos destiña sobre el hoy, contribuya a sacralizarlo, a transmitirle aura. Eso funcionó en el caso de Fabre. Su aportación completaba, prolongaba el lugar, le daba una nueva dimensión. Koons en Versalles ni logra ni busca lo mismo. Su ego puede ser enorme pero de ningún modo iguala al de Louis XIV, que le aplasta sin piedad.

Al minimalista Richard Serra le ocurrió algo parecido cuando instaló cinco grandes monolitos bajo la cúpula de cristal y hierro del Grand Palais. Quedó en nada. Hay que desconfiar de las tendencias.

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Traduction :

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L'art contemporain dans le clinquant

Les châteaux et les palais de Paris sont ouvert aux nouvelles tendances créatives

OCTAVIO MARTÍ - Paris - 13/09/2008

Les Français disent de certaines initiatives qu’elles sont « furieusement tendance ». Exposer des œuvres d'art contemporain dans des lieux inhabituels en compagnie d'œuvre d'une autre époque et de style, c’est cela « furieusement tendance ». Et juste pour le prouver par la coïncidence dans le temps et l'espace – Paris et sa banlieue – , dans une série de manifestations pensées à partir de cette idée simple Choc des arts .

Jeff Koons , artiste vivant le plus coté dans le monde , a installé une quinzaine d'œuvres dans le palais de Versailles . Ses aspirateurs Hoover , enveloppé dans l'acrylique et éclairée par des néons , défient les portraits de cour de la reine Marie-Antoinette . Koons se limite à recycler ce que d'autres - de Marcel Duchamp jusqu'à aujourd'hui, ils sont légion –, ont fait avec plus ou moins de talent .

Dans le château de Fontainebleau , en dehors de Paris , le patrimoine architectural français fait valoir 17 œuvres de nombreux artistes contemporains qui ont déjà été exposées au Palais de Tokyo , autre lieu parisien qui est tendance. Mais celui de Tokyo qui est spécialisée dans les jeunes artistes d'aujourd'hui , est un espace destroy, un ancien palais de la première moitié du XXe siècle auquel l'ils ont extrait les stucs et la peinture pour qu'il ressemble à un garage.

A Fontainebleau, ce qui est présenté a l'avantage d'avoir été choisi avec critère . Il y a là l'éléphant jongleur de Daniel Firman , qui se tient , jambes en haut, la tête en bas et par la trompe , au milieu des étagères imposantes de la bibliothèque du lieu.

Dans le Musée d'Orsay déjà plusieurs années ont établi des dialogues entre la collection permanente du dix-neuvième siècle et un artiste invité . Mais il s'agit là de comparer deux œuvres , de construire des ponts entre la nature vue par un Corinthe Clovis et de celle que conçoit Anselm Kieffer. Ou duquel Ellsworth Nelly accroche un Blue secours 2007 avec l'étendue de la mer que peindrait Paul Cézanne en 1879 .

Le musée du Louvre pratique aussi le jeu. La saison dernière , ils ont laissé le Flamand Jan Fabre remplir de pierres tombales le centre d'un grand salon consacré à la peinture d'histoire qui célèbre les victoires militaires des armés gauloises sur plusieurs fronts .

Qu'est-ce qu'est prétendu ? Dans certains cas, on veut tendre des ponts , démontrer la continuité de l'esprit créatif . On cherche affinités et contrastes. On veut aussi renouveler le public, en faire un nouveau , le rajeunir . Et on espère que quelque chose de la patine des colonnes , des miroirs dorés et réel napoléoniens ait déteint sur l'aujourd'hui, contribue à le sacraliser, à lui transmettre une aura. Cela a fonctionné dans le cas de Fabre . Sa contribution complétait, prolongeait le lieu, il lui donnait une nouvelle dimension. Koons à Versailles n’obtient ni ne cherche la même chose. Son ego peut être énorme mais en aucune façon égale celui de Louis XIV, qui l'écrase sans piété .

Avec le minimaliste Richard Serra quelque chose de semblable s'est produit lorsqu’il a installé cinq grands monolithes sous la coupole de verre et d'acier du Grand Palais . Il est resté dans rien. Il faut se méfier des tendances .

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