August 29, 2008

So, is Jeff Koons grand enough for the hallowed halls of Versailles?

The Hall of Mirrors could be transformed by a work from the king of Kitsch

American pop artist Jeff Koons plans an exhibition in the hallowed halls of Versailles

The heritage and identity of the French nation will be sullied if the American pop artist Jeff Koons is allowed to go ahead with an exhibition in the hallowed halls of Versailles, according to traditionalists.

They have started a campaign to bar the King of Kitsch from the 17th-century château outside Paris that was home to the French monarchy until the Revolution.

Jean-Jacques Aillagon, chairman of the body that runs Versailles, says however that Koons's eccentricity is well suited to an edifice shaped by Louis XIV, known as the Sun King, who ruled France from 1643 to 1715.

The exhibition, which is due to open next month, would bring together a baroque artist from our time with the baroque of the 1600s, said Mr Aillagon.

He has asked the 53-year-old Postmodern artist to place 15 works in the Grand Appartment and Hall of Mirrors at Versailles, among the most striking symbols of French power and culture in the ancien régime.

These will include inflatable oeuvres such as Balloon Dog and Lobster as well as Hanging Heart, a 9ft stainless-steel monument that fetched a record price for contemporary art when it was sold last year for $23.6 million (£12 million).

A porcelain representation of Michael Jackson and his chimp Bubbles will be placed among the arcaded mirrors, the marble pilasters, the busts of Roman emperors and the works of Charles Le Brun, the 17th-century French painter and art theorist.

Split-Rocker, an 11-tonne stainless steel sculpture covered in 90,000 live marigolds, impatiens, petunias, geraniums and begonias, is destined for the palace gardens.

Critics are livid at the invitation to an artist who immortalised his one-year marriage to Ilona Staller, the former Italian porn star known as La Cicciolina, in a series of works depicting their love-making.

“Organising such an exhibition in the château is an outrage to the work of Louis XIV,” said Arnaud-Aaron Upinsky, chairman of the right-wing National Writers' Union, which is leading the campaign to keep Koons out of Versailles.

“This project is felt by many French people to be a veritable sullying of the most sacred aspects of our heritage and identity.”

Edouard de Royère, chairman of the Heritage Foundation, said: “I am not against contemporary art but I am shocked by its intrusion into a magic place such as Versailles.”

Laurent Dandrieu, culture editor of the weekly magazine Valeurs Actuelles, said visitors would be disappointed to discover inflatable animals “in a place where they imagined they would find intact the image of former royal splendour”. Detractors say that Koons accepted the invitation only to enhance his notoriety - and the value of his work.

The artist said that the exhibition would shed light on the philosophy of his work. “I don't intend to invade historic rooms, fill them with Jeff Koons and denature them,” he told Le Figaro. “I want to capture the harmony of the place.”

A Versailles spokesman said the exhibition would offer new insights into a site “everyone thinks they know”.

Traduction  en français

Selon les traditionalistes, le patrimoine et l’identité de la nation Française vont être souillés si l’artiste pop Américain Jeff Koons est autorisé à faire son exposition dans les salles sacrées de Versailles.

Ils ont lancé une campagne pour barrer la route de ce château du 17ème siècle, qui fut le siège de la monarchie Française jusqu’à la Révolution, au Roi du Kitsch.

Jean-Jacques Aillagon, président de l’organisation qui régit Versailles, affirme toutefois que l’excentricité de Koons est bien adaptée à l’édifice conçu par Louis XIV, connu comme le Roi Soleil et qui gouverna la France de 1643 à 1715.

L’exposition, qui doit ouvrir le mois prochain, devrait permettre de mettre un artiste baroque de notre temps avec le baroque du 17ième, dit M. Aillagon.

Il a demandé à l’artiste Postmoderne de 53 ans d’exposer 15 œuvres dans les Grands Appartements et dans la Galerie des Glaces, à Versailles, parmi les symboles les plus remarquables de la puissance Française et de la culture de l’ancien régime.

Celles-ci incluront des œuvres gonflables telles que Balloon Dog et Lobster ou Hanging Heart, un monument de 3 mètres en acier inoxydable qui a atteint un prix record pour une œuvre contemporaine lorsqu'il fut vendu l’année dernière pour $23.6 million (€16 millions).

Une représentation en porcelaine de Michael Jackson et de son chimpanzé Bubbles sera mise au milieu des miroirs en arcade, des pilastres de marbre, des bustes d’empereurs Romains et des œuvres de Charles Le Brun, le peintre et théoricien de l’art Français du 17ième siècle.

Split-Rocker, une sculpture de 11 tonnes en acier inoxydable, recouverte de 90.000 soucis, impatients, pétunias, géraniums et bégonias, est destiné aux jardins du palais.

Les critiques sont furieux de cette invitation d’un artiste qui immortalisa son mariage d’un an avec Llona Staller, l’ancienne star Italienne du porno, connue sous le nom de La Ciciolina, dans une série d’œuvres décrivant leurs rapports sexuels.

« Organiser une telle exposition dans le château est un outrage à l’œuvre de Louis XIV », déclare Arnaud-Aaron Upinsky, président de l’Union Nationale des Ecrivains, à l’aile droite, qui dirige la campagne pour tenir Koons hors de Versailles.

« Ce projet est ressenti par beaucoup de Français comme une souillure de ce que notre patrimoine et notre identité ont de plus sacré ».

Edouard de Royere, président de la Fondation du Patrimoine, déclare : « Je ne suis pas contre l’art contemporain, mais je suis choqué par son intrusion dans un lieu magique tel que Versailles. »

Laurent Dandrieu, rédacteur culturel de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, dit que les visiteurs seront déçus de découvrir des animaux gonflables « en un lieu où ils imaginaient trouver intacte l’image de l’ancienne splendeur royale ». Les opposants disent que Koons a accepté l’invitation dans l’unique but d’augmenter sa notoriété – et la cote de ses œuvres.

L’artiste a dit que l’exposition mettrait en lumière la philosophie de son œuvre. « Mon intention n’est pas d’envahir des pièces historiques, de les remplir de Jeff Koons et de les dénaturer », a-t-il déclaré au Figaro : « Je veux capter l’harmonie du lieu. »

A Versailles un porte-parole a déclaré que l’exposition offrirait de nouveaux aperçus sur un site « que tout le monde croit connaître. »

http://entertainment.timesonline.co.uk/tol/arts_and_entertainment/visual_arts/article4629153.ece